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Alger répond à une nouvelle mesure de Retailleau, menace de saisir l’ONU

Le ministère des Affaires étrangères a annoncé ce jeudi avoir reçu le chargé d’affaires de l’ambassade de France à Alger après une nouvelle mesure de Retailleau.

Alger répond à une nouvelle mesure de Retailleau, menace de saisir l’ONU
Par Oleksii / Adobe Stock
Lynda Hanna
Durée de lecture 2 minutes de lecture
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Nouvelle escalade dans les tensions entre l’Algérie et la France qui viennent de franchir une nouvelle étape critique. Dans un communiqué publié ce jeudi 24 juillet, le ministère des Affaires a indiqué avoir reçu le chargé d’affaires de l’ambassade de France à Alger.

Motif ? Une mesure prise par le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau pour « entraver l’accès des agents accrédités de l’ambassade d’Algérie en France aux zones réservées des aéroports parisiens aux fins de prise en charge des valises diplomatiques », selon le communiqué.

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La diplomatie algérienne a exprimé son « étonnement » et a demandé au chargé d’affaires de la représentation diplomatique française à Alger des « clarifications à ce sujet ». Le chargé d’affaires de l’ambassade d’Algérie en France a pris attache avec le ministère français de l’Europe et des affaires étrangères pour obtenir des explications.

Nouvelle mesure de Retailleau : l’Algérie menace de saisir l’ONU

« Les démarches entreprises, tant à Alger qu’à Paris, ont permis d’établir que ladite mesure a été prise par le ministère français de l’Intérieur, à l’insu du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, dans l’opacité totale et sans la moindre notification officielle comme le veulent les règles élémentaires de la pratique diplomatique », explique le ministère des Affaires étrangères.

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Pour Alger, cette nouvelle mesure de Bruno Retailleau, constitue une « atteinte grave au bon fonctionnement de la mission diplomatique algérienne en France, ainsi qu’une violation manifeste des dispositions de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques, en particulier son article 27, alinéa 7 ». Le ministère des Affaires étrangères rappelle que cette disposition consacre « explicitement » le droit reconnu à toute mission diplomatique « d’envoyer un de ses membres accrédités pour prendre livraison, directement et librement, de la valise diplomatique auprès du commandant de l’aéronef ».

« Face à cette situation, l’Algérie a décidé d’appliquer, avec rigueur et sans délai, le principe de la réciprocité. Elle se réserve, également, le droit de recourir à toutes les voies légales appropriées, y compris la saisine des Nations Unies, afin de faire valoir ses droits et d’assurer la protection de sa mission diplomatique en France », prévient le ministère des Affaires étrangères.

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