
La Banque d’Algérie a donné ce samedi de nouveaux détails sur les modalités d’octroi de la nouvelle allocation touristique de 750 euros dont l’entrée en vigueur est fixée pour le dimanche 20 juillet.
Dans un communiqué, le régulateur a défini deux étapes pour obtenir ce nouveau droit de change pour voyage.
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Étape 1 : réservation de fonds
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D’abord, l’étape de réservation de fonds. Cette dernière se « fait au plus tard (3 jours ouvrés) avant la date du voyage et ce au niveau de la succursale de la Banque d’Algérie ou d’une agence bancaire, sachant que les banques concernées jusque-là sont BNA, BADR, BEA, BDL, CNEP ». La liste des banques concernées par cette opération est « appelée à s’élargir », selon la même source.
Pendant cette étape, les nationaux résidents « s’orientent vers l’une des succursales de la Banque d’Algérie ou une des agences bancaires concernées par l’opération, afin de verser la contrepartie en dinars algériens, d’un montant maximum de 750 euros pour les majeurs (âgés de 19 ans et plus) et d’un montant maximum de 300 euros pour les mineurs (âgés entre 12 ans et moins de 19 ans) sachant que chaque famille bénéficie du droit de change pour voyage à raison de deux enfants uniquement. »
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Pour obtenir cette allocation, le voyageur présente un dossier comprenant cinq documents. Il s’agit du passeport en cours de validité, d’une copie de la 1ère page du passeport du bénéficiaire, du titre de voyage d’une durée égale ou supérieure à 7 jours aller/retour pour les voyages aériens et maritimes. Pour les voyages terrestres une quittance fiscale de voyage terrestre d’une durée de 7 jours et le justificatif de paiement de la taxe carburant sont nécessaires. Le voyageur doit aussi présenter une copie du visa en cours de validité en cas de besoin et une fiche familiale justifiant le lien de parenté, pour tout national résident qui effectue les formalités au bénéfice de son conjoint et ou de ses ayants droits.
Il doit verser l’équivalent en Dinar algérien du montant de droit de change demandé. Une fois cette opération effectuée, une « quittance justifiant l’acquittement de la contrevaleur en dinar est délivrée au bénéficiaire ».
Étape 2 : récupération de l’allocation touristique
La seconde étape est la récupération du droit de change pour voyage au niveau des postes frontaliers. Cette opération « s’effectue au niveau des guichets de la Banque d’Algérie mis en place spécialement pour cette opération et ce au niveau des points de sortie du territoire national (aéroports/ports/frontières terrestres) », précise le communiqué.
Au niveau des ports et aéroports du pays, le voyageur doit présenter les documents suivants : le passeport en cours de validité, la quittance de versement en dinars délivrée par la succursale de la banque d’Algérie ou d’une agence bancaire concernée par l’opération et la carte d’embarquement délivrée par la compagnie aérienne ou maritime.
Au niveau du passage des frontières terrestres, le voyageur doit présenter le « passeport en cours de validité et la quittance de versement en Dinars délivrée par la succursale de la Banque d’Algérie ou d’une agence bancaire concernée par l’opération », selon la même source.
La Banque d’Algérie rappelle que ce droit de change est « octroyé une seule fois durant l’année de référence qui commence à partir du 20 juillet (date de la signature de l’instruction) », et que si le bénéficiaire annule son voyage avant la sortie du territoire national, il « devra restituer tout le montant du droit de change ».
Que faire en cas d’annulation du voyage ?
Si le bénéficiaire du droit de change écourte son voyage à une durée de moins que 7 jours, il « doit restituer le montant perçu au titre du droit de change pour voyage, dans un délai de cinq jours ouvrés suivant le retour de voyage, auprès d’une des succursales de la Banque d’Algérie ».
« Le non-respect des dispositions expose son auteur à la perte de ce droit de change pendant cinq ans. Cette suspension pendant une période de cinq ans cesse de produire son effet pour les mineurs qui en seraient frappés du fait de leur tuteur légal, dès qu’ils auront atteint l’âge de 18 ans révolus. Tout bénéficiaire qui dévierait l’usage du montant du droit de change de son objet en le remettant à une tierce personne qui ne serait pas le bénéficiaire effectif notamment, s’expose aux sanctions prévues par la loi », met en garde la Banque d’Algérie.