Aicha Merabet
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Les premières mesures tombent moins de 24 heures après la chute tragique d’un bus dans Oued El Harrach (Alger) vendredi 15 août qui a endeuillé l’Algérie.
Au lendemain de cet accident qui a fait 18 morts et 25 blessés, le président de la République Abdelmadjid Tebboune a pris une décision radicale. Il a ordonné le retrait des bus ayant « plus de 30 de service », dans un « délai n’excédant pas six mois », a indiqué la Télévision algérienne.
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« Sur instruction du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le ministère des Transports annonce le retrait de tous les bus de transport de voyageurs vétustes du parc national, dont la durée de service dépasse les 30 ans. Un délai maximal de six mois est accordé aux propriétaires de ces véhicules pour les remplacer par des autocars neufs », a indiqué la Télévision algérienne.
Après le drame de Oued El Harrach, l’Algérie retire les bus de plus de 30 ans
Le ministère des Transports « s’engage à fournir toutes les facilités nécessaires pour assurer le remplacement des anciens véhicules dans les meilleures conditions, en respectant les délais fixés et en évitant toute complication administrative », selon la même source.
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Vendredi soir, le ministre des Transports Saïd Sayoud a indiqué que « plus de 84.000 bus doivent être renouvelés », en raison de leur état. Une opération qui sera menée par étapes, a-t-il ajouté, mais le président de la République a pris les choses en main pour accélérer le renouvellement du parc de bus dont la vétusté figure parmi les raisons à l’origine de la multiplication des accidents meurtriers de ces moyens de transport en commun.
Accidents de la route mortels : les auto-écoles concernées par les enquêtes
Le bus qui est tombé vendredi en fin d’après-midi dans l’Oued El Harrach date de 2004, soit plus de 21 ans d’âge. Son état paraissait lamentable, comme de nombreux bus qui assurent le transport urbain dans les villes algériennes.
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En plus du retrait des bus de plus de 30 ans de service, une autre mesure a été prise au lendemain du tragique accident de Oued El Harrach. Désormais, les enquêtes sur les accidents de la route mortels « incluront les auto-écoles pour déterminer les modalités de délivrance des permis de conduire », a indiqué le ministère des Transports.
