Le président Abdelmadjid Tebboune a reçu un « message de félicitations » de son homologue français Emmanuel Macron, à l’occasion du 69e anniversaire du déclenchement du 1er Novembre, a indiqué la Présidence de la République dans un communiqué publié mercredi soir.
Le président français a souhaité à Abdelmadjid Tebboune ainsi qu’à l’Algérie « davantage de prospérité », soulignant que les deux pays partagent les « mêmes ambitions dans une dynamique de rapprochement renforcée » par la signature de la Déclaration d’Alger en août 2022, a ajouté la Présidence algérienne. La déclaration d’Alger a été signée lors de la visite du président Macron en Algérie.
Dans son message à son homologue algérien, le président Macron a abordé le dossier de la mémoire. Il a souligné la « nécessité » de poursuivre les travaux, au sein de la commission mixte désignée par les deux présidents.
C’est le deuxième message que le président algérien reçoit de son homologue français en deux mois.
Le 18 octobre, l’ambassadeur de France en Algérie, Stéphane Romatet, a indiqué avoir remis un message de Macron à Tebboune, et ce à l’issue d’une audience qui lui a été accordée par le chef de l’État.
Algérie – France : Tebboune reçoit trois messages de Macron en 2 mois
Le contenu du message n’a pas été divulgué, mais Europe 1 a rapporté ensuite que Macron a invité Tebboune à une visite en France dont la date n’a pas été divulguée.
Le 27 septembre, M. Romatet a présenté au président de la République ses lettres de créance comme nouvel ambassadeur de France en Algérie et a indiqué avoir remis à cette occasion un « message personnel » de Macron à Tebboune.
Ces messages confirment le réchauffement des relations politiques entre l’Algérie et la France qui ont traversé une période de froid l’été dernier, avec le report sine die de la visite d’État de Tebboune en France, et de nombreuses polémiques sur l’hymne national Kassaman, les accords de 1968 sur l’immigration algérienne en France, le rapprochement entre Alger et Moscou, et récemment l’interdiction faite aux écoles privées algériennes d’enseigner le programme français.
Alger considère que les relations avec Paris sont « normales », sans pourtant être « bonnes » alors qu’une partie de la classe française (la droite et l’extrême droite) réclame du président Macron un rééquilibrage de sa politique au Maghreb en faveur du Maroc et au détriment de l’Algérie.
La droite et l’extrême droite françaises considèrent que Macron a abîmé la relation entre la France et le Maroc à cause de son rapprochement sans résultat avec l’Algérie.
Certaines voix préconisent l’abrogation unilatérale de l’accord de 1968 qui régit l’immigration en France même au risque de provoquer la rupture des relations avec l’Algérie.
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