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Algérie : Kamel Rezig justifie les nouvelles mesures sur l’importation

Le ministre du Commerce extérieur, Kamel Rezig, a donné les raisons derrière les nouvelles mesures prises par l’Algérie sur l’importation.

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Algérie : Kamel Rezig justifie les nouvelles mesures sur l’importation
Le ministre du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations Kamel Rezig / APS
Thinhinane Lardjane
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Kamel Rezig s’exprime pour la première fois sur les nouvelles mesures relatives aux importations de l’Algérie. Le ministre du Commerce extérieur et de la promotion des exportations l’a fait dans une réponse à un député qui lui a demandé des explications sur la décision de soumettre les importations à de nouvelles règles.

Dans sa réponse écrite, le ministre du Commerce extérieur décrit une situation chaotique. Il précise d’emblée que les mesures prises « relèvent des attributions et des compétences de notre secteur ministériel en matière de suivi et de régulation du commerce extérieur, notamment les opérations d’importation de toutes natures ».

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Kamel Rezig enchaîne en énumérant les raisons ayant conduit son département à prendre les nouvelles mesures, dont l’obligation de présenter le PPI pour toute domiciliation bancaire d’une opération d’importation. Cette dernière mesure est en vigueur depuis le 9 juillet dernier.

Restrictions sur les importations : les justifications de Rezig

D’abord, Rezig met en avant une hausse « significative » des importations de biens de l’Algérie durant le premier semestre 2025 par rapport à la même période en 2024, « notamment en matière d’équipements et de fonctionnement ».

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Le deuxième motif cité par le ministre du Commerce extérieur est « l’absence d’un suivi précis et efficace des opérations d’importation réalisées par les opérateurs titulaires d’un extrait du registre du commerce comportant la mention « production », ce qui a conduit à des dépassements de la part de certaines entreprises qui ont importé des quantités dépassant leurs capacités de production, voire en l’absence d’unités de production réelles. »

Le troisième motif avancé par Rezig est que des « personnes physiques et morales opérant en dehors du secteur de l’importation » ont effectué des achats à l’étranger, en utilisant des « registres de commerce comportant des codes d’activités liés à la prestataire de service, des cartes d’agriculteur ou d’artisan, entre autres ».

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« Cela constitue un contournement par ces opérateurs des mesures prises pour le suivi et la régulation des opérations d’importation destinées à la revente en l’état », accuse le ministre du Commerce qui fait état d’une « mobilisation de tous les moyens humains et financiers de la part de son département afin de faciliter le dépôt et le retrait des PPI déposés par les opérateurs économiques ».

Importations : Kamel Rezig rassure

Kamel Rezig assure que les nouvelles mesures prises par son département « ne visent pas à interdire ou à restreindre les importations, mais plutôt pour suivre rigoureusement les opérations d’importation dans le cadre du fonctionnement et/ou de l’équipement » opérées par les entreprises.

Le ministre précise que ces opérations « n’étaient soumises à aucun contrôle, ce qui a servi de prétexte à de nombreuses entreprises pour effectuer des importations sous couvert de production ou de services, alors qu’en réalité, elles sont destinées à la revente en l’état ». Cela a « impacté négativement » la production nationale, et a « contribué significativement à l’épuisement des réserves de change » du pays, selon Kamel Rezig.

Le ministre du Commerce assure que les services de son département sont en train de développer un mécanisme visant à garantir rapidité, flexibilité et efficacité dans le traitement de ces demandes de validation des PPI.

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