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Algérie : une usine de levure pour économiser 100 millions $ d’importations

Algérie : une usine de levure pour économiser 100 millions $ d’importations

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Usine

Une importante usine de production de levures sort de terre à Chlef. Elle permettra à l’Algérie de couvrir ses besoins de ce produit et de ne plus l’importer, tout en réduisant sa facture des importations de 100 millions de dollars par an.

Dans sa nouvelle politique économique, l’Algérie encourage les filières qui produisent des marchandises jusque-là importées, avec l’objectif de couvrir d’abord les besoins nationaux pour réduire la facture d’importation, et de consacrer le surplus à l’exportation. 

Il est attendu de la nouvelle usine de réduire sa facture d’importation de ce produit, estimée à 100 millions de dollars par an. 

Le projet a fait l’objet d’une visite d’inspection ce mardi 17 juin du directeur général de l’Agence algérienne de promotion de l’Investissement (AAPI), Omar Rekache, indique un communiqué de l’agence. 

M. Rekache était accompagné du wali de Chlef, Brahim Ghemired, et du vice-président du Conseil du renouveau économique algérien (CREA), Reda Hachelaf. 

Chlef : une usine moderne pour couvrir les besoins de l’Algérie en levure 

Il s’agit d’une unité industrielle moderne de production de levure sèche et fraîche, affiliée à la société des industries alimentaires Rahmoun (SOFIPAL).

Le coût de l’investissement est estimé à 6 milliards de dinars (46 millions de dollars) et l’usine devrait être mise en service au premier semestre 2026, indique-t-on. Le taux d’avancement des travaux est de 75%, précise l’AAPI. 

L’usine permettra la création de 300 emplois directs et produira 10 000 tonnes de levure sèche et 36 000 tonnes de levure fraîche par an. 

Avec un projet similaire dans la wilaya de Djelfa, également soutenu par l’agence, la future usine de Chlef permettra de couvrir la quasi-totalité des besoins du pays en levure, sans avoir recours à l’importation de ce produit qui coûte chaque année 100 millions de dollars à l’Algérie. Cela renforcera la sécurité alimentaire et la souveraineté du pays et réduira sa dépendance aux marchés extérieurs, a expliqué le premier responsable de l’AAPI.

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