Direct Live Search
Search

Algériens de l’étranger : qui peut importer un véhicule d’occasion ?

L’Algérie envisage d’autoriser l’importation des véhicules de moins de cinq ans. Cette mesure concerne une certaine catégorie d’Algériens.

Algériens de l’étranger : qui peut importer un véhicule d’occasion ?
Le PLF 2026 propose de modifier les dispositions de l’article 202 de la loi n°79-07 pour permettre d’importer un véhicule d’occasion / Par Tricky Shark - stock.adobe.com pour TSA
Ali Idir
Durée de lecture 1 minutes de lecture
Suivez nous sur Google News
Suivez nous Google News
Temps de lecture 1 minutes de lecture

L’Algérie s’apprête à autoriser ses ressortissants résidents à l’étranger à importer, sous conditions, des véhicules de moins de cinq ans d’âge dans le cadre du dispositif lié au changement de résidence (CCR).

En effet, le Projet de Loi de finances pour 2026 propose de modifier les dispositions de l’article 202 de la loi n°79-07 du 21 juillet 1979 portant code des douanes, pour leur permettre d’importer un véhicule d’occasion.

A lire aussi : OQTF confirmée pour une famille algérienne installée en France depuis 2018

Jusque-là, les Algériens résidant à l’étranger et immatriculés dans les consulats d’Algérie ont droit d’importer en franchise de droit et taxes un « véhicule de tourisme neuf, ou un véhicule utilitaire neuf, ou un véhicule à deux roues neuf soumis à immatriculation. »

Pour cela, ils doivent être immatriculés dans l’un des Consulats d’Algérie, justifier de « trois ans de séjour ininterrompu en dehors de l’Algérie », et qui désirent « rentrer définitivement » au pays.

A lire aussi : Consulats d’Algérie : avis important aux jeunes de la diaspora

Que propose le PLF 2026 ?

Le PLF 2026 propose d’introduire une réforme qui consiste à autoriser cette catégorie de ressortissants à importer un « véhicule automobile de tourisme électrique ou à moteur à piston à allumage par étincelle (essence) ou hybride (essence et électrique) pour le transport de personnes, relevant de la position tarifaire n° 87-03, d’une cylindrée inférieure ou égale à 1.800 cm³ ou un véhicule automobile utilitaire électrique ou à moteur à piston à allumage par étincelle (essence) ou hybride (essence et électrique) pour le transport des marchandises d’un poids total en charge n’excédant pas 5, 950 tonnes ou un véhicule à deux roues, soumis à immatriculation ».

Cette importation se fait en franchise de droits et taxes. « Ces véhicules peuvent être à l’état neuf ou de moins de cinq ans d’âge, à la date de leur introduction dans le territoire douanier », précise le texte.

A lire aussi : Crise France-Algérie et titres de séjour : « pourquoi prend-on les gens en otage ? »

Pourquoi cette mesure ?

Dans l’exposé des motifs, les initiateurs de la proposition expliquent que cet amendement répond à une demande pressante des membres de la communauté nationale résidant à l’étranger, notamment ceux dont le pouvoir d’achat ne leur permet pas d’acquérir des véhicules neufs, la mise en œuvre de cette mesure n’aura, par ailleurs, aucune incidence financière sur les recettes fiscales de l’État, ni sur les réserves de change. Le bénéficiaire mobilisant exclusivement ses propres fonds en devise, sans bénéficier d’aucune prime de change.

Lien permanent : https://tsadz.co/f7mli

TSA +