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Ali Laskri nie l’existence d’une crise au FFS, dénonce une campagne de déstabilisation

Ali Laskri nie l’existence d’une crise au FFS, dénonce une campagne de déstabilisation

Ali Laskri a nié ce vendredi l’existence d’une crise politique au FFS. « Il n’y a aucune crise au FFS. Pour le moment, notre priorité est la mobilisation politique du parti et de la société », a déclaré M. Laskri, dans un discours devant les élus du parti.

Au nom de l’instance présidentielle du parti dont il est membre, M. Laskri a souligné que les militants du FFS ont renoué des « liens politiques solides » avec la population.

« L’audience et la crédibilité du FFS dans la société est devenue forte (organisation de meetings et marches). Pour nos adversaires et la police politique, c’est cela qu’il faut détruire, c’est cet élan qu’il faut briser. Au final, seuls les actes et les positions politiques permettent la décantation », a soutenu M. Laskri, alors que la direction du FFS est sous pression, depuis l’exclusion de Salima Ghezali, après sa lettre à Gaid Salah publiée sur TSA, et la montée au créneau de la famille de feu Hocine Ait Ahmed.

Sans évoquer le cas de Salima Ghezali, ni se référer au fondateur du parti, Ali Laskri a tenté de rassurer : « Le FFS s’est fixé comme tradition de libérer les débats et de respecter les règles du jeu démocratique. Il doit respecter et faire respecter sa différence qui est d’éviter les pratiques que nous ne cessons de condamner chez les autres formations qui ont vendu leur âme aux maîtres de l’heure. »

Droit dans ses bottes, Ali Laskri dénonce une campagne de déstabilisation. « Notre parti a fait l’objet et fera l’objet d’une campagne de déstabilisation », a dénoncé Laskri, en liant « cette campagne » aux futures échéances électorales. « Ce n’est pas la première fois que ça nous arrive, car à l’approche de chaque échéance, nous avons connu et fait face aux manœuvres programmées par nos adversaires et la police politique. Cette stratégie a pour objectif de nous affaiblir et d’empêcher notre parti de s’ouvrir sur la société », a-t-il estimé.

« Barrons criminels de la corruption »

Tout en niant l’existence d’une crise au FFS, Ali Laskri se montre très virulent à l’égard du pouvoir, sans doute pour faire taire les doutes sur les projets du parti. « Encore une fois, des orages de saison ont mis à nu des chiffres énormes des dépenses destinées à finir dans les comptes des affairistes véreux, barons criminels de la corruption qui gangrène toutes les institutions du pays », a-t-il dénoncé.

Et d’ajouter : « Le droit à l’autodétermination est nié au peuple algérien, alors que le droit d’avoir des droits constitue la raison d’être et la légitimité fondatrice de l’État algérien. »

Ali Laskri poursuit en affirmant que les libertés individuelles et collectives sont « violées systématiquement pour éviter tout contre-pouvoir. »

Pour lui, « le régime s’affirme et se drape d’une façade démocratique avec un Parlement illégitime qui a terni et mis à mal l’image du pays à l’étranger, la Constitution amendée a mis en place un système présidentiel ne laissant aucune initiative au Parlement. »

Et pour « être en cohérence avec la décision de participation aux législatives et sénatoriales précédentes », explique Laskri, le conseil national du FFS a voté « l’option de participation aux prochaines sénatoriales en tenant compte de l’engagement de remettre le parti à ses militants, d’où le choix des candidats à l’élection sera tranché par les élus à travers l’organisation des primaires. »

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