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APN : Mouad Bouchareb « légitimé » par l’ANP et la Présidence

APN : Mouad Bouchareb « légitimé » par l’ANP et la Présidence

Au lendemain de sa première apparition dans une cérémonie officielle, à l’occasion de la célébration de la fête du 1erNovembre, au cimetière d’El Alia où il salué le chef de l’État, le président « controversé » de l’APN, Mouad Bouchareb a été convié jeudi soir à une autre cérémonie organisée par le vice-ministre de la Défense, Ahmed Gaid Salah au cercle de l’armée à Beni Messous.

« Sous l’égide de son excellence monsieur le président de la République, Chef suprême des Forces armée, ministre de la Défense nationale et à l’occasion de la célébration du 64e anniversaire du déclenchement de la Glorieuse Révolution de Libération Nationale, Monsieur le Général de Corps d’Armée Ahmed Gaïd Salah, Vice-ministre de la Défense Nationale, Chef d’État-major de l’Armée Nationale Populaire a présidé, dans la soirée du jeudi 1er Novembre 2018, au Cercle National de l’Armée à Béni Messous, une cérémonie d’échange de vœux en l’honneur de hauts cadres de l’Armée Nationale Populaire, en activité et à la retraite et de hauts responsables de l’État », indique un communiqué du MDN rendu public ce vendredi.  

Ont pris part à cette cérémonie, qui s’inscrit dans le cadre des grandes traditions de l’Armée Nationale Populaire visant à valoriser les dates phares de notre glorieuse histoire et en hommage à nos vaillants martyrs, Messieurs, le président du Conseil de la Nation, le président de l’Assemblée populaire nationale, le président du Conseil constitutionnel, le Premier ministre et des membres du Gouvernement, aux côtés de personnalités nationales et de Moudjahidine », poursuit le même texte.

Ces deux invitations se déclinent comme une caution de la présidence de la République et de l’ANP au « coup de force » opéré contre  le président de l’APN destitué, Said Bouhadja.

Elles suggèrent également qu’elles légitiment l’élection de Mouad Bouchareb et toutes les péripéties ayant entouré son élection. Enfin, elles constituent un désaveu cinglant à Said Bouhadja dont le signe probant était sa non invitation à la cérémonie organisée par la présidence de la République et jeudi soir par celle de l’ANP.

Lors de « l’offensive » menée par les partis de la majorité parlementaire emmenée par le FLN, Djamel Ould Abbes répétait à qui voulait bien l’entendre que la décision de retirer la confiance à Bouhadja s’est faite en accord avec le président de la République.

Said Bouhadja, pour sa part, conforté par le cadre juridique a refusé de démissionner, répétant qu’il ne se plierait qu’à celui qui l’a désigné : c’est-à-dire le président de la République. Il avait indiqué avoir transmis une lettre au président mais qu’il n’avait jamais reçu de réponse.

 

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