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Après la chloroquine, un autre antipaludéen suscite des espoirs

Après la chloroquine, un autre antipaludéen suscite des espoirs

Medincell, entreprise française de biotechnologie, a dévoilé, ce mardi 7 avril, un projet clinique visant à traiter le coronavirus à partir de l’ivermectine, une molécule déjà employée tout comme la chloroquine contre le paludisme.

« Ce médicament antiparasitaire et antipaludéen est de longue date reconnu comme très efficace et sans danger par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et une équipe australienne vient de mettre en évidence une très forte efficacité potentielle contre le coronavirus », précise le site spécialisé TradingSat.

Produite par l’américain Merck, qui la fournit gratuitement dans les pays en développement où le besoin médical est important, elle a notamment « transformé la vie de millions de personnes souffrant de l’onchocercose depuis son introduction en 1987 », indique l’OMS.

Medincell de son côté avait déjà commencé un programme pour développer une version injectable (qui assure la diffusion progressive de la dose nécessaire pour trois mois de traitement) de l’ivermectine pour lutter contre le paludisme, selon la même source.

La société souligne qu’il reste évidemment à confirmer par de futures études cliniques l’action de l’ivermectine sur le coronavirus.

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