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Arrêt sur la bande d’arrêt d’urgence : ce qu’il faut savoir

Arrêt sur la bande d’arrêt d’urgence : ce qu’il faut savoir

Doubler, s’arrêter, ou même stationner sur la bande d’arrêt d’urgence d’une autoroute,  certains conducteurs n’hésitent pas à enfreindre les règles du code de la route quitte à mettre en danger leur vie et celles des autres.

C’est pourquoi, la Gendarmerie nationale a tenu à rappeler ce dimanche 31 octobre sur ses réseaux sociaux, quelques règles concernant l’usage de cette voie. Règles définies par le décret exécutif N° 04_381 du 28 novembre 2004.

Tout d’abord, il est à noter que les lignes longitudinales délimitant les bandes d’arrêt d’urgence sont discontinues.

Par ailleurs, ces bandes ne peuvent, en aucun cas, être franchies même lorsqu’il s’agit de permettre la montée ou la descente de voyageurs à bord de véhicules de transport en commun public ou privé. Le décret précise toutefois que cette disposition n’est pas applicable aux véhicules prioritaires.

Sauf raisons impérieuses (accidents ou maladies), s’arrêter, stationner, ou circuler sur la bande d’arrêt d’urgence, est considéré comme une infraction de troisième degré au code de la route, et expose le conducteur à un retrait immédiat de permis, avec suspension de capacité de conduire, et une contravention de 2000 DA minimum.

En plus des sanctions, s’arrêter sur la bande d’urgence peut provoquer un grave et mortel accident de la route. En Algérie, de nombreux conducteurs roulent à toute vitesse sur la bande d’urgence.

En juin dernier, un jeune automobiliste de 27 ans, qui a garé sa voiture sur la bande d’arrêt d’urgence de la rocade sud d’Alger, a été mortellement percuté  par véhicule de type SUV qui roulait à vive allure.

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