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Assemblée constituante, bilan de Bouteflika, cinquième mandat : entretien avec Louisa Hanoune

Assemblée constituante, bilan de Bouteflika, cinquième mandat : entretien avec Louisa Hanoune

Fin février, vous avez lancé une campagne de collecte de signatures pour une assemblée constituante. Vous en êtes où aujourd’hui ?

La campagne est en cours. Tout le parti est en mouvement. Personnellement, j’ai animé cinq rencontres régionales des cadres du parti. Des dizaines de réunions ont été animées par des membres de la direction. L’objectif de ces réunions est d’unifier l’argumentaire politique de l’encadrement du parti au niveau des wilayas afin qu’ils le transmettent aux militants au niveau des sections, c’est-à-dire homogénéiser l’intervention de toute la base militante dans les discussions avec les citoyens.

La campagne est vraiment très prometteuse et très surprenante du point de vue de la maturité et de la capacité de discernement des larges couches de la population et de la conscience politique dans toutes les wilayas. Dès les dix premiers jours, nous avons enregistré énormément de répondants.

Ce n’est pas une campagne sur une question simple. Il ne s’agit pas de demander l’abrogation d’une loi comme en 2005. C’est l’élection d’une assemblée constituante. Chaque signature est le produit d’une discussion politique, c’est vous dire l’importance de l’acte de signer. Mais la majorité n’a pas eu affaire à cette question jusqu’à présent même si elle est dans notre histoire depuis 1926 avec l’Etoile nord-africaine en passant par le PPA. Elle était indissociable de la revendication de l’indépendance. L’assemblée constituante intervient à chaque fois que la question de changement de régime est posée. Pour nous, sortir du colonialisme supposait l’élection d’une assemblée constituante. Elle a été confisquée après l’indépendance.

 Vous avez collecté combien de signatures jusqu’à maintenant ?

Les chiffres évoluent chaque jour. Nous avons dépassé la semaine dernière le cap des 100 000 signatures comme résultats partiels malgré la situation politique délétère, l’opacité et la chape de plomb. En fait, c’est maintenant que la cadence s’accélère après les rencontres régionales.

Il est utile de rappeler que dans nos rangs, il y a des travailleurs, des jeunes, les couches moyennes, des artisans, de petits paysans, de petits commerçants, des retraités et des cadres.

La campagne se fait autour d’eux, et de plus en plus de citoyens s’impliquent non seulement par leurs signatures mais en s’associant à la campagne de façon militante. C’est-à-dire qu’ils se sentent concernés directement et que la dynamique se met en marche.

Quand prendra fin cette campagne de collecte des signatures ?

Nous nous sommes fixés un objectif : atteindre 1.500.000 signatures. Mais nous n’avons pas fixé un délai. Pour nous, cette campagne n’est qu’à ses débuts. La campagne de collecte de signatures pour le retrait de la loi sur les hydrocarbures a duré un an. Nous avons pu collecter 1.200.000 signatures. La campagne en cours est éminemment politique. Elle est en rapport avec les élections présidentielles, l’état de délabrement du pays comme produit de la crise du régime, les développements mondiaux chaotiques et donc la sauvegarde du pays. Car, aller à la présidentielle dans le cadre du système actuel c’est la voie de l’aventure.

Bien évidemment, nous œuvrons par la discussion politique et le plan de campagne pour réaliser les objectifs avant la fin de l’année.

Après quelques réactions, on entend plus parler de cette initiative. Aucune grande personnalité politique n’a annoncé son adhésion. Le président n’a pas répondu. Est-ce finalement un échec ?

On ne peut en aucun cas parler d’échec, bien au contraire. La collecte des signatures s’intensifie, c’est un travail militant organisé. En réalité c’est la seule initiative politique claire en ce moment. Elle concentre les enjeux de la situation.

Les citoyens signent massivement. Nous militons pour qu’elle vertèbre le débat politique dans tout le pays. Nous sommes le seul parti sur le terrain. Notre objectif est de créer une dynamique populaire. L’assemblée constituante représente la souveraineté du peuple essentiellement. A travers elle, le peuple définit la forme et le contenu des institutions dont il a besoin pour l’exercice de sa souveraineté et la nature du régime. Il y a bien des personnalités qui ont signé, d’autres soutiennent sans pouvoir apposer leur signatures du fait des postes qu’ils occupent, des intellectuels, des professeurs, des penseurs, des artistes ont également signé, mais aussi beaucoup de militants d’autres partis politiques qui signent.

C’est une campagne populaire qui transcende le cadre partisan. Ce n’est pas une campagne élitiste. Quand les citoyens nous posent la question : est-ce que le président va répondre ? On leur dit : plus grande sera l’adhésion, plus grandes seront les chances de son aboutissement.

Pour ce qui est du président de la République à qui s’adresse la lettre, on ne l’a pas encore saisi officiellement. La campagne est en cours. Pour la loi sur les hydrocarbures, il savait qu’il y avait une campagne de signatures. Je l’en avais saisi. Il a pris la décision de renationaliser les hydrocarbures une année voire quatorze mois après la promulgation de la loi portant dénationalisation.

En 2009/2010, le président a corrigé l’orientation économique, intégrant dans les lois de finances complémentaires une centaine de nos amendements que les députés de la majorité avaient refusés. Et certainement, la pleine reconnaissance de notre amazighité est une preuve irréfutable que les combats paient.

Donc, il peut toujours répondre à l’initiative à une année de l’élection présidentielle ?

Pour nous, la politique est un ensemble de processus. Personne ne sait à quel moment s’opère la jonction entre les aspirations sociales et la question du pouvoir et donc du régime à mettre en place. Nous avons tout le temps pour la campagne de collecte des signatures.

L’élection présidentielle est prévue en avril ou en mai de l’année prochaine. Nous avons un an devant nous. L’important est d’agréger le plus grand nombre autour de ce projet (Assemblée constituante) et de créer une dynamique dans la société. Les citoyens ont compris et assimilé notre proposition. Au niveau de la petite bourgeoisie, il y a toujours un pourcentage qui a peur du changement. Inconsciemment, cette minorité est pour le maintien du statut quo. C’est beaucoup plus confortable pour elle.

Mais la majorité, les couches moyennes comprises, s’est appauvrie et prolétarisée. Il est tout à fait normal qu’elle aspire au changement. Ce que nous voulons faire remonter est l’aspiration au changement démocratique et pacifique. L’assemblée constituante est la seule voie. Si la situation reste en l’état, si la politique sociale continue à s’aggraver, si la descente aux enfers s’accélère, nous irons très rapidement vers une situation de confrontation. L’assemblée constituante est le moyen d’encadrer cette colère et ces aspirations afin qu’il n’y ait pas de dérapage.

Sur le plan économique, Ahmed Ouyahia est optimiste pour cette année. Y a-t-il des raisons de l’être selon vous ?

Quand il a été renommé en tant que Premier ministre fin août, Ahmed Ouyahia a été plus que pessimiste. Il nous avait affirmé que le pays va à vau l’eau et qu’il n’y avait plus rien à attendre. En quelque sorte, il nous disait qu’on allait tous crever la bouche ouverte. En avril, il fait état d’un optimisme béat sans aucune explication.

Il peut évidemment donner des chiffres. Mais la réalité amère est là, notre pays traverse la crise la plus grave depuis l’indépendance. Dans son exposé, le Premier ministre n’a pas parlé des 12.500 milliards de dinars d’impôts impayés jusqu’en 2016 seulement. Des crédits faramineux non remboursés, la surfacturation et la prédation.

Dans le passé, nous avons eu des réponses du ministère des Finances qui démontraient que le gouvernement ou du moins le ministère des Finances possédait tous les éléments d’informations concernant ceux qui ne paient pas leurs impôts. Seulement, on ne veut pas les déranger. Pourtant, la Constitution criminalise la fraude fiscale et énonce la confiscation des fortunes mal acquises.

Sur la planche à billet, il a donné des chiffres sans dire la vérité. Il n’a pas parlé du décret publié dans le journal officiel du 7 mars 2018 et qu’il a signé lui-même. Il n’a pas dit aux Algériennes et aux Algériens que la planche à billets est accompagnée par des contre-réformes économiques et sociales meurtrières qui vont saccager toutes les conquêtes sociales dont les subventions en 2019. Il ne parle pas du comité de suivi qui sera installé par le ministère des Finances et qui va se substituer à toutes les institutions de la République puisqu’il va contrôler la mise en œuvre des contre-réformes. C’est une démarche putschiste.

Ce sont les finances et non la politique qui dictent désormais l’orientation économique et sociale. C’est du jamais vu et il n’a pas parlé des nouvelles restrictions en matière de recrutement dans la fonction publique ni du désengagement de l’État en matière de protection sociale et de dépenses de santé publique. Même la politique de logement est ciblée alors que l’assiette fiscale sera élargie sur le plan local. C’est un véritable séisme qui se prépare.

Comment interprétez-vous ce changement de discours ? Est-il dû aux ambitions présidentielles qu’on lui prête ?

C’est très possible. Il veut faire croire aux Algériennes et aux Algériens, qui n’ont aucune confiance en lui, qu’il a réussi en quelques mois à faire des miracles.

Sauf que tout ça est dans sa tête. La situation de l’Algérie ne s’est pas améliorée entre le début de sa nomination et maintenant. Elle s’est au contraire aggravée dangereusement. Il est certain qu’il ne descend pas dans la rue, qu’il ne va pas faire ses courses. Car si les citoyens le voyaient, ils lui diraient toutes les vérités.

Dans son dernier rapport, la Banque mondiale estime que le « le double déficit continuera de s’aggraver en 2018, et l’intention manifestée par les autorités de recourir au financement monétaire est très préoccupante ». Qu’en pensez-vous ?

Elle a également annoncé qu’il y aura davantage d’inflation et que la croissance va reculer de manière drastique. Mais ce n’est pas moi qui les a invités à Alger et qui passe mon temps à demander leur avis et leur soutien. C’est plutôt le gouvernement.

Quoi qu’il en soit, il y a une réalité des chiffres et une situation qu’on ne peut pas camoufler. L’inflation augmente chaque jour. Le dinar aussi s’effondre chaque jour davantage.

Qui est responsable de cette situation ?

C’est le système décomposé et en crise majeure qui porte la responsabilité. Ahmed Ouyahia qui milite pour le maintien de ce même système porte lui donc une très grande responsabilité car il a été plusieurs fois Premier ministre.

Et le président de la République ?

Je pense que le président n’est pas au courant du décret du 7 mars par exemple. Je suis quasi-persuadée qu’il ne l’est pas. Il n’est pas au courant du contenu du projet du Code de la santé aussi. Il ne sait certainement pas que la gratuité des soins a été vidée de son contenu et que l’État se désengage pour livrer les hôpitaux publics à la prédation privée et donc la prévention, une mission exclusive de l’État que même les vaccins seront livrés aux prédateurs locaux et même étrangers. Le SNAPO a réussi par la menace de grève à sauver les pharmacies.

Comment peut-il savoir que ce projet moyenâgeux qui saccage notre système de santé publique a été de toute évidence élaboré par et pour les lobbies ? Ce texte n’est même pas réformable, il doit être retiré car c’est une provocation très lourde.

Le projet a été pourtant validé en conseil des ministres ?

Au cours du conseil des ministres, il y a une présentation globale des projets. Et très souvent, les communiqués des conseils des ministres sont publiés avant même la fin de la réunion du conseil des ministres. D’ailleurs, il y a souvent des aberrations. C’est ce qui montre aussi la crise d’un système.

Est-ce toutefois normal que le président ne soit pas au courant ?

Ce n’est pas normal, ces dysfonctionnements sont une expression de la crise du système, c’est la raison pour laquelle nous sommes en campagne politique pour une assemblée constituante. Le système en place est devenu un danger pour le pays. Car les institutions sont gangrénées par les lobbies.

Aujourd’hui, une autre question anime le débat politique, le cinquième mandat du président Bouteflika auquel appelle le secrétaire général du FLN. Vous y croyez ?

Je ne crois pas qu’il anime le débat politique. Je ne partage pas ce constat. Djamel Ould Abbès a appelé à un cinquième mandat puis il a interdit aux militants d’en parler et tout dernièrement il est revenu à la charge. Quelques jours plus tard, il a affirmé que ce n’est pas tout à fait ce qu’il voulait dire. Ce n’est pas nouveau.

Aujourd’hui, nous sommes dans le burlesque dans notre pays. Les autres partis restent très prudents. Ce qui anime le débat est la détresse sociale, l’opacité politique, les régressions tous azimuts et les contradictions. Les gens sont très inquiets pour leur sort et celui de leur pays.

Pour nous, le débat de l’heure, c’est l’assemblée nationale constituante.

Des partis du pouvoir se lancent dans l’élaboration du bilan du président de la République qui dirige l’Algérie depuis 19 ans. Comment interprétez-vous cela ?

En fait, il n’y a que le FLN qui est concerné par cette démarche absurde d’autant que président a été candidat indépendant.

La courtisanerie est érigée en système chez nous. Elle est l’une de ses principales caractéristiques. Le SG du FLN a décidé de faire le bilan mais je suis persuadée que personne ne lui a demandé de le faire. Des cadres au sein du FLN affirment que c’est son initiative personnelle qu’il est en train de gesticuler par rapport à sa personne. Peut-être qu’il se sait en mauvaise posture.

Le Premier ministre fera, lui aussi, le bilan des quatre mandats du président. Pourquoi selon vous ?

Que veut-on dire aux Algériens en présentant le bilan des quatre mandats du président Bouteflika ? C’est à double tranchant. Dans aucun pays au monde, ça ne se produit de cette manière. À chaque mandat son bilan. Il n’y a aucune éthique politique dans cette démarche. Même le gouvernement ne peut pas faire le bilan du quatrième mandat parce que les ministres qui sont là ne sont pas les mêmes qu’au début du mandat sauf s’ils sont sommés d’endosser les catastrophes de leurs prédécesseurs. Et puis le bilan d’un président c’est lui-même qui le présente à partir de son engagement électoral.

Je pense qu’il s’agit à travers un prétendu bilan des quatre mandats, de camoufler l’état de délabrement du pays auquel ont conduit notamment les lois de finances et la loi portant Code de l’investissement élaborées depuis 2016 et les décisions qui ont découlé. C’est donc une tentative, vaine d’ailleurs, de cacher la réalité par les réalisations anciennes.

C’est quoi le bilan d’un président ?

Ce ne sont certainement pas uniquement des infrastructures.

Pour le président Bouteflika, il y a restauration de la paix que personne ne peut nier. Il y a également la reconnaissance totale de tamazight qui constitue une victoire éclatante. Personne ne peut retirer cela de son bilan. C’est sous son règne que tamazight a fait des pas de géant. Nous sommes à l’avant-garde sur cette question par rapport aux autres pays de la région. C’est un acquis démocratique fondamental.

Maintenant, il y a toutes les autres questions qui sont pendantes. Nous pensons qu’il faut continuer à se battre pour un secrétariat d’État à l’amazighité, une véritable institution publique dotée de moyens humains et matériels pour poursuivre l’œuvre de promotion. Jusqu’à 2014, des choses ont été faites sur le plan économique et social. Je peux dire qu’il y a eu un aspect progressiste limité parce que la politique économique et sociale a été à chaque fois contradictoire. Mais on ne peut pas omettre l’explosion de la prédation, de l’oligarchie et de la corruption.

Il n’y a pas eu d’indépendance véritable de la justice, de séparation des pouvoirs et une véritable assemblée. Depuis 2015, c’est un véritable rouleau compresseur sur le plan économique et social, la violation des droits syndicaux et des libertés. Aujourd’hui, nous constatons un totalitarisme rampant à l’exemple de la menace qui plane sur le droit à l’organisation syndicale et que le ministre du Travail brandit à l’égard de la majorité des syndicats autonomes. D’évidence s’exprime la volonté de musellement. C’est très grave car c’est une régression terrible et un facteur de désordre.

Tout cela nous renvoie à la nature du système. Un homme, quelle que soit sa bonne volonté et ses ambitions pour le pays, bute contre la nature de ce système qui n’a pas changé.

En 2011, des réformes politiques ont été ordonnées par le président. Les projets élaborés par l’Exécutif comportaient des avancées. Les députés de la majorité ont décidé du contraire. Ce sont ces partis qui portent l’entière responsabilité de cette régression et de cette décomposition sur le terrain politique. Regardez à quoi est réduite la scène politique nationale à cause de la pollution politique et ces pratiques maffieuses, générées par le mélange effrayant entre les affaires et la politique qui fait que certaines institutions sont caporalisées par les lobbies et la prédation.

Cela étant, s’il en a la volonté, le président dispose d’une année entière pour modifier la situation positivement. C’est à la fin de son mandat que nous pouvons faire le bilan définitif.

Vous avez évoqué des similitudes entre la situation en Algérie et celle qui prévaut au Brésil…

L’Algérie et le Brésil sont tous les deux des nations opprimées. Nous ne sommes pas des pays impérialistes. Durant quinze ans, Lula da Silva puis Dilma Rousself ont effectué des corrections partielles sur le plan socio-économique à travers des politiques aux services des larges couches. Le coup d’État contre Dilma Russeff avait pour objectif le saccage de tous les acquis sociaux, économiques et culturels arrachés par l’écrasante majorité du peuple brésilien entre 2003 et 2015. Et l’inculpation de l’ex-président brésilien Lula dans une parodie de procès est la continuité du coup d’État qui a destitué la présidente Dilma Russeff, pour empêcher Lula, favori des Brésiliens, d’être candidat aux futures présidentielles.

En Algérie, nous sommes dans une situation similaire. Nous assistons à un véritable saccage des acquis socio-économiques avec les mêmes procédés putschistes qui rappellent ceux utilisés au Brésil. Je peux vous parler notamment de la modification du rapport de la commission des finances autour du projet de lois de finances 2016 et ses dispositions durant la nuit. Cette loi a légalisé le putsch contre les institutions de la république ; Il y a quelques jours, c’est le projet de code de la santé qui a été trituré sur des questions fondamentales par on ne sait qui puisqu’ il s’agit de modifications introduites en dehors de la commission

Et le décret du 5 mars qui érige un simple comité de suivi du financement non conventionnel en une super institution qui contrôle la mise en œuvre des contre-réformes économiques et sociales en est une autre matérialisation.

Certes, le président n’a pas été destitué à la brésilienne, même si des scénarios et des plans de déstabilisation ont été concoctés par certaines parties qui n’ont pas pu les réaliser, mais la finalité est la même. Cependant ; il y a des patriotes qui résistent y compris dans le gouvernement.

Pour nous, défendre Lula da Silva, mis en détention sans aucune preuve, c’est nous défendre nous-mêmes car nous sommes dans une année charnière et tout le monde sait que les élections présidentielles sont systématiquement marquées par les ingérences étrangères sur notre continent, en Amérique latine, Europe de l’Est …et. Et nous savons que l’État subit des pressions américaines et européennes pour qu’il accepte de faire participer l’Armée nationale populaire (ANP) dans les sales guerres de destruction de nations et pour qu’il accepte de livrer le pays au pillage.

À travers la campagne pour l’assemblée nationale constituante, nous posons comme perspective de donner la parole au peuple, pour qu’il immunise le pays contre les dangers internes et externes dans un sursaut national pacifique, ce que le système en place ne saurait faire car en crise majeure.

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