
Des « drones chargés d’explosifs » ont attaqué dans la nuit de vendredi à samedi les bases russes de Hmeimim et Tartous en Syrie, sans faire de victimes ni de dégâts, a annoncé lundi le ministère russe de la Défense.
« Dix drones chargés d’explosifs se sont approchés de la base aérienne russe de Hmeimim et trois autres de la base de la Flotte russe de Tartous », a déclaré le ministère dans un communiqué cité par les agences de presse russes.
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Ces attaques organisées à des fins « terroristes » ont eu lieu dans la nuit du 5 au 6 janvier et n’ont fait « ni victime ni dégât matériel », a-t-il affirmé. « Les bases de Hmeimim et Tartous continuent de fonctionner normalement », selon la même source.
Sur les treize drones, sept ont été détruits et six ont été interceptés par l’armée russe, a-t-il ajouté.
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Cette annonce intervient peu après celle de la mort de quatre militaires le 31 décembre, dont deux tués lors d’une attaque au mortier contre la base de Hmeimim.
Selon le quotidien russe Kommersant, cette attaque avait « pratiquement détruit » sept avions militaires, ce qu’a démenti fermement le ministère de la Défense, tout en indiquant renforcer la sécurité autour de la base de Hmeimim.
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L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a rapporté deux incidents avec des drones chargés d’explosifs envoyés contre la base de Hmeimim, le 6 janvier et dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier.
Le responsable de ces attaques serait « un groupe de rebelles islamistes, basés dans la province de Lattaquié », a assuré l’OSDH, sans le nommer.
Après plus de deux ans d’intervention des forces russes pour soutenir le régime Bachar al-Assad, le président Vladimir Poutine a annoncé mi-décembre le retrait partiel des troupes déployées en Syrie.
La Russie continue cependant de maintenir dans le pays trois bataillons de police militaire, son Centre de réconciliation des belligérants, les bases de Hmeimim et Tartous, situées dans l’ouest de la Syrie.