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Attentat des Champs-Élysées : l’auteur, un Français de 39 ans, connu des services de police

Attentat des Champs-Élysées : l’auteur, un Français de 39 ans, connu des services de police

Karim Cherfi. 39 ans, nationalité française. Ce serait l’identité de l’homme qui s’est fait une réputation posthume planétaire en allant commettre un attentat sur la « plus belle avenue du monde ». Depuis l’affaire de Mohamed Merah, et l’insistance sur ses origines algériennes, les autorités françaises prennent la précaution de ne plus donner cette précision quand le terroriste est de nationalité française.

Pour des raisons liées à la conduite de l’enquête, le procureur anti-terroriste François Mollins n’a pas confirmé l’identité, se contentant de dire que l’assaillant abattu après avoir tué un policier était connu des services de police pour avoir un CV de délinquant récidiviste, happé ensuite par la « radicalisation » religieuse qui attire des milliers de jeunes français.

Habitant à Chelles, en Seine-et-Marne, en région parisienne, l’homme qui a visé la très célèbre avenue des  Champs-Élysées à Paris était visé par une enquête antiterroriste pour avoir manifesté son intention de tuer des policiers, selon les médias français. Il avait été condamné en février 2005 à quinze ans de réclusion pour trois tentatives d’homicide volontaire, dont deux visant des policiers. Il avait reconnu les faits lors de son procès en appel. En première instance en 2003 devant une Cour d’assises, il avait été condamné à 20 ans de réclusion criminelle.

Sa trajectoire vers le procès trouvait son origine dans une course-poursuite en 2001. Alors qu’il circulait au volant d’une voiture volée, armé d’un revolver, il avait percuté un véhicule conduit par deux frères dont l’un d’eux était élève policier.

Le chauffard avait pris la fuite à pied avant d’être rattrapé par le conducteur de la voiture percutée et son frère muni d’un brassard « police ». Le chauffard avait tiré deux balles, les blessant grièvement tous deux au thorax. Il avait été arrêté peu après et placé en garde à vue sous un faux nom.

Deux jours plus tard, il avait grièvement blessé un policier qui le sortait de sa cellule et dont il avait saisi l’arme, faisant feu à plusieurs reprises.

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