Le marché algérien de l’automobile reprend espoir après plus de deux ans de blocage avec l’arrivée de Fiat dans l’assemblage et la relance prochaine de l’usine Renault en Algérie.
Les évènements s’accélèrent en effet depuis dimanche 9 octobre avec l’annonce par le président de la République Abdelmadjid Tebboune de la reprise des importations des véhicules neufs et de moins de trois ans.
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Premier acte de la fin de la crise sur le marché automobile algérien, la signature jeudi à Alger d’un accord-cadre entre le ministère de l’Industrie et le groupe Stellantis pour l’assemblage de voitures Fiat en Algérie.
La filiale algérienne de la marque italienne, qui fait partie de Stellantis, sera implantée à Tafraoui près d’Oran. Les premiers modèles devraient sortir fin 2023, selon le ministre de l’Industrie Ahmed Zeghdar. Le patron de Stellantis Carlos Tavares, présent lors de la signature de l’accord-cadre avec l’Algérie, a promis aux Algériens une mobilité « propre, sûre et abordable ».
Renault Algérie : « Trois jalons importants qui préparent la reprise… »
Le lendemain de cette annonce, une autre bonne nouvelle est venue du patron de Renault production Algérie, Rémi Houillons. Dans un message posté sur les réseaux sociaux, il a mentionné « trois jalons importants ces derniers jours qui préparent la reprise prochaine » de la production à l’usine de Renault en Algérie.
Dans l’ordre, il a cité l’entrée le 4 octobre dernier du « 1er véhicule de formation sur la ligne d’assemblage », la tenue le 5 octobre de la « séance de communication et de questions/réponses, avec les managers de l’usine » et l’organisation le 6 octobre des « séances d’accueil de tous les collaborateurs et lancement du programme standard de formation ».
« Bravo aux équipes pour la préparation et la réussite de ces RDV et bon retour à toutes et à tous… », a écrit Rémi Houillons, sans préciser la date éventuelle de la reprise des activités de l’usine algérienne de Renault.
Un message clair qui annonce la reprise prochaine de la production à l’usine Renault Algérie dont l’activité a été interrompue en 2020, après la décision du gouvernement algérien de supprimer le régime préférentiel d’importations des kits SKD/CKD pour l’assemblage des voitures.
Cette suppression a obligé Renault à suspendre les activités dans son usine de Oued Tlélat où elle produisait des Renault Clio et Dacia Stepway. Cette usine avait repris partiellement ses activités en juin 2021 et récemment en septembre 2022 pour l’assemblage de kits qui étaient en souffrance dans les ports algériens.