Économie

Automobile : un haut responsable du groupe Volkswagen chez Ait Ali

L’Algérie veut relancer le projet de l’usine de montage de Volkswagen, à l’arrêt depuis 2019 en raison des poursuites judiciaires contre le patron de Sovac Mourad Oulmi. Le sujet a été évoqué ce jeudi à Alger lors de la rencontre avec le vice-président de Seat Alfonso Sancha Garcia, l’une des marques du géant allemand de l’automobile, et le ministre de l’Industrie, Ferhat Aït Ali Braham.

« Lors de cette rencontre, tenue en marge de l’organisation du Forum d’affaires algéro-espagnol, les deux parties ont examiné les possibilités de concrétisation d’un projet industriel du groupe Volkswagen en Algérie. Dans ce cadre, M. Aït Ali Braham a expliqué au représentant du géant de l’automobile le nouveau cadre juridique régissant cette activité et les incitations et avantages qui seront accordées aux investisseurs dans ce domaine », indique le ministère de l’Industrie dans un communiqué.

A la fin de cette rencontre, Ferhat Ait Ali a indiqué que le groupe Volkswagen ambitionne « d’établir un projet industriel en Algérie conformément à la nouvelle approche de construction automobile, tout en précisant que les discussions avec la partie étrangère avaient commencé il y a six mois. »

« Nous avons rencontré aujourd’hui Monsieur Garcia, à l’occasion de la visite du Premier ministre espagnol, pour entamer l’étude de la concrétisation réelle d’un projet industriel en Algérie avec le groupe Volkswagen », a déclaré Ait Ali à la presse.

De son côté, Alfonso Sancha Garcia, qui est également le représentant du groupe Volkswagen pour l’Afrique du Nord a déclaré : « Nous essayons d’avancer dans ce projet pour voir si nous pourrions concrétiser un projet de Seat ou du Groupe ici en Algérie ».

Sovac et Volkswagen ont lancé en 2017 une usine d’assemblage de véhicules à Relizane, mais en 2019, des poursuites judiciaires avaient été lancées contre les patrons et les entreprises ayant bénéficié d’autorisations pour le montage automobile. Ces poursuites ont abouti à la condamnation à la prison ferme de plusieurs patrons, et l’arrêt des usines de montage. En 2020, le gouvernement a décidé de remettre tout en cause, en modifiant le cahier des charges relatif à l’industrie automobile.

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