
Ali Benflis a dénoncé ce samedi 18 aout, « le blocage du projet de l’entreprise Cevital à Bejaia ». Le président de Talaï El Houriet, parle d’un acte politique. Ce blocage illustre « le degré de politisation de l’acte économique et la gestion antiéconomique de l’acte d’investir », dénonce son parti dans un communiqué sanctionnant la réunion du bureau politique.
« Le comportement scandaleux des donneurs d’ordre occultes et de l’administration, dans cette affaire, constitue, tout à la fois, un flagrant déni de droit, une décision arbitraire, un acte de sabotage économique, une violation du principe constitutionnel de la liberté d’investissement et de commerce », liste le communiqué.
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Le Bureau Politique du parti de Benflis constate que, « malheureusement, le degré d’allégeance au pouvoir en place » est devenu un des « principaux critères » pour qu’un projet d’investissement bénéficie de l’accompagnement de l’administration.
« C’est là une démarche antiéconomique qui porte préjudice à l’économie nationale », et « qui ne peut être gérée par le fait du prince », dénonce le parti de Benflis, qui considère, à cet effet, que l’acte économique « doit être dépolitisé ».
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Initiatives de l’opposition
Dans un autre chapitre, le Bureau Politique « a pris note » des initiatives prises par des Partis de l’opposition pour une sortie de crise. Si Talaï El Hourriyet approuve le fond de ces démarches, il n’affiche pas clairement son adhésion à ces initiatives.
« Si Talaï El Hourriyet privilégie naturellement, les démarches communes de l’opposition, il ne sous-estime pas, pour autant, les initiatives individuelles et considère que chacune d’elles a ses propres mérites », explique la même source.
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Le Bureau Politique constate, avec intérêt, que ces initiatives « convergent sur l’essentiel : le diagnostic concernant la crise de régime, la volonté de résoudre cette crise par le dialogue( …) ». Il rappelle que Benflis a, « lui-même, présenté, avant même la création du Parti Talaï El Hourriyet , une démarche de sortie de crise qui intègre, notamment, ces trois éléments ».
Le parti dénonce l’attitude du pouvoir qui « comme à son habitude », en lieu et place du dialogue, réagit par, « l’invective, l’intimidation, la menace et la provocation »