Au début du mois en cours, le français Alstom et la compagnie publique SNVI ont annoncé la signature d’un accord dans le domaine des bus électriques. Ce mardi 18 avril, le constructeur français apporte néanmoins des précisions.

« Non, il ne s’agit pas aujourd’hui de construire du matériel », ni de délocaliser la production de son bus électrique Aptis, qui doit entrer en service en 2018, assure la direction d’Alstom au portail français des transports publics et de la mobilité (MobiliCités). En réalité, il s’agit d’étudier « la faisabilité de coopération dans le secteur des bus. À priori, la réflexion va porter sur quels composants Alstom pourrait apporter pour accompagner le développement de la SNVI dans l’électrique », précise la même source.

L’accord signé entre Alstom et la SNVI vise à « donner un nouveau souffle à l’industrie des matériels roulants et accroître l’offre de mobilité électrique en Algérie », précisait le communiqué commun des deux entreprises. À en croire les nouveaux éléments communiqués par Alstom, il s’agirait donc éventuellement de convertir des bus vers l’électrique et/ou de participer au développement et à la fourniture de pièces pour la construction de futurs bus électriques de la SNVI.