Dans la grande fresque offerte par les Algériens au monde ce vendredi 1er mars, beaucoup de petites images expressives et émouvantes.
[ Photo : TSA © ]
À Alger, où des centaines de milliers de citoyens sont descendus dans la rue, les scènes immortalisées par les objectifs des appareils photo et surtout des smartphones expriment plein d’enseignements.
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D’abord la forte mobilisation. Au centre d’Alger ou sur le chemin menant vers le siège de la présidence de la République, les rues étaient noires de monde. Les images dévoilent aussi que les Algérois, beaucoup d’Algérois, sont descendus dans la rue avec femme et enfants.
Certaines sont de véritables photos de famille prises au milieu de la foule, comme celle-là qui montre un père de famille accompagné de sa femme et de leurs trois enfants. Leur sourire exprime aussi l’ambiance bon enfant qui a caractérisé les marches à Alger et dans tout le pays.
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« La révolution des roses » siérait bien au mouvement de contestation qui prend de l’ampleur de vendredi en vendredi. Cette fleur était très présente ce 1er mars dans les rues d’Alger, arborée surtout par des femmes. Toujours avec un large sourire.
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« Ça a commencé avec des roses et ça se terminera avec des roses », semble dire cette femme au Premier ministre Ahmed Ouyahia qui, la veille avait laissé entendre que le mouvement risquait de se terminer par autre chose que par des fleurs.
Les objectifs ont aussi immortalisé plein de slogans, exprimant tous la détermination de la jeunesse à faire aboutir ses revendications par la voie pacifique et sa volonté de répondre à ceux qui prédisent l’apocalypse. « Notre exemple ce n’est pas la Syrie ni la Libye, mais la Malaisie et la Turquie ». Plus qu’une contestation, tout un programme…
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