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CAN 2019 : Djamel Belmadi revient sur la victoire de l’Algérie

Djamel Belmadi est revenu ce dimanche sur le parcours de l’Algérie lors de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019 à l’occasion du premier anniversaire du deuxième sacre des Verts.

« Cette épopée restera pour tout le monde, tous les Algériens, inoubliable. Avant toute chose, déjà pour le cartésien que je suis, dans l’aspect du résultat et dans l’aspect de l’objectif qui était le nôtre connu de tout le monde avant cette Coupe d’Afrique, on s’est mis d’une certaine manière beaucoup de pression que j’estimais utile », a indiqué le sélectionneur national dans un entretien accordé au site de la Fédération algérienne de football (FAF), diffusé ce dimanche 19 juillet.

« C’est pour ça qu’on avait avancé directement les objectifs, pour pouvoir être justement tous ultra-concernés et surtout ambitieux avec l’idée que rien ne pouvait nous arrêter si ce n’est nous-mêmes. Avoir une grande vision de la performance et des prestations que l’on voulait faire lors de cette CAN et pas seulement comme on a l’habitude de faire, d’aller faire de la ‘’bonne figuration’’ », a expliqué Djamel Belmadi, le premier sélectionneur qui conduit l’Algérie à gagner la CAN en dehors de ses bases.

« On a de suite affranchi tout le monde, notamment les joueurs, et créé au sein d’eux cette idée qu’on va là-bas pour aller chercher cette Coupe d’Afrique », a-t-il ajouté.

Le sélectionneur est également revenu sur le choix du Qatar pour la préparation de l’équipe nationale à la CAN. « Le choix du Qatar, il n’y a même pas besoin de l’expliquer à la limite. Ça me dérange d’expliquer ça. C’était un pays qui va organiser la Coupe du monde 2022 avec des conditions vivides, des conditions d’entraînement et de préparation idéales, parmi les meilleures au monde. Quand on voit que toutes les équipes, que ce soit le Paris Saint-Germain, le Real Madrid, le Bayern Munich, viennent faire leur stage à Doha, je ne comprends même pas qu’on puisse en parler », a déclaré Belmadi.

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« Il y a l’aspect de la température, parce qu’il allait y avoir un gros choc entre ce qui se faisait en Algérie ou en Europe et la température en Égypte. D’ailleurs on le voit sur le quart de finale contre la Côte d’Ivoire, où nos joueurs ont eu de grosses difficultés. Je me dis qu’il faut un minimum d’adaptation à ces conditions climatiques particulières. Evidemment qu’il fallait aller dans un pays où ce qu’on a trouvé à Doha c’est ce qu’on a trouvé en Égypte. Il était très important d’habituer les organismes », a expliqué le sélectionneur.

Djamel Belmadi a également évoqué les rencontres les plus marquantes disputées par l’Algérie durant la Coupe d’Afrique, notamment la victoire de justesse contre la Côte d’Ivoire aux tirs aux buts.

« Tout le monde était très heureux, mais il y avait ceux qui étaient un peu énervés, un peu stressés, Baghdad Bounedjah qui rate son penalty… Bref beaucoup de sentiments mitigés même s’il y a la qualification pour les demi-finales. Et là on explique aux joueurs qu’il faut passer par ça pour gagner une Coupe d’Afrique. Ça ne peut pas être linéaire, une Coupe des Nations c’est tout sauf un fleuve tranquille », a estimé le sélectionneur.

« Moi ce que je retiens de ce match, c’est que j’ai vu une Algérie très forte. Si on marque le penalty de Baghdad Bounedjah, c’est un match qui finit par un gros score de 4-0 ou plus, parce qu’on le dominait. J’ai vu l’équipe de Côte d’Ivoire où les joueurs se blessaient, où les joueurs avaient peur, où l’équipe était regroupée pas en ayant l’impression que c’était une stratégie ou un plan de jeu. On les a acculés dans leur camp, on les a dominés. Ça pour moi de l’extérieur, je me dis on a franchi un palier. On est de nouveau cette Algérie crainte par ces équipes, et ça pour moi c’était un grand motif de satisfaction », a souligné Belmadi.

Le sélectionneur de l’équipe nationale est enfin revenu sur la finale de la CAN remportée par l’Algérie contre le Sénégal. « Une finale est faite pour être gagnée. Même si on avait des idées, des plans, des choses qu’on aurait voulu réaliser. Des fois c’est 100% de ce qu’on avait prévu qu’on réalise, des fois c’est 80%, des fois c’est 70% », a expliqué Belmadi.

« Sur l’aspect par exemple de cadrer un joueur comme Mané, qui est un des plus grands joueurs au monde, et faire en sorte qu’il ne puisse pas s’exprimer comme il a l’habitude de le faire, c’était quelque chose d’indispensable. On a fait ça superbement », a estimé le sélectionneur.

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