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Carnet de campagne 16 : « Le président Bouteflika est en bonne santé »

Carnet de campagne 16 : « Le président Bouteflika est en bonne santé »

Fateh G / PPAgency - NEWPRESS

À Bouira, Mohcine Belabbas, président du RCD, a insisté sur « la gestion transparente » des assemblées élues locales. « Les citoyens doivent veiller d’une manière continue sur la gestion des affaires de la commune. Pour ce faire, il faut s’organiser en associations et en comités de quartiers et de villages pour participer à la prise de décision sur tout ce qui concerne leurs communes et leurs wilayas. Il faut organiser régulièrement des rencontres entre les élus locaux et les représentants des citoyens », a-t-il plaidé. La gestion des fonds communaux doit, selon lui, être transparente. « Chaque fin de mandat, le président d’APC doit établir un bilan pour expliquer aux citoyens l’utilisation de ces fonds et l’évolution des projets de développement. Il doit prendre toutes les mesures pour combattre la corruption », a-t-il plaidé. Il a souhaité que les citoyens votent pour des « candidats courageux » capables de défendre les intérêts de la population. « Les élus du RCD ne seront pas des représentants de l’administration auprès des citoyens, mais le contraire. Un vrai élu doit être conscient de sa responsabilité et travailler sérieusement pour améliorer les conditions de vie des jeunes algériens », a-t-il ajouté.

À El Harrouch (Skikda), Abdelaziz Belaid, président du Front El Moustakbel, a appelé à ouvrir un dialogue national sur le système éducatif et sur l’enseignement supérieur. « Ces deux secteurs sont sensibles. Il faut engager un dialogue sur l’élaboration des programmes en présence de tous les acteurs concernés. L’avenir des générations en dépend », a-t-il dit. Son parti a, selon lui, présenté « des candidats compétents » capables « de gérer les affaires des collectivités locales. « Nos critiques ne sont dirigées contre personne. Mais il faut faire le constat des problèmes du pays pour essayer de trouver des solutions », a-t-il souligné. Il a expliqué que son parti défend prioritairement les secteurs de l’agriculture et du tourisme pour relancer l’économie du pays en difficulté actuellement.

À Tiaret, Amar Ghoul, président de TAJ, a apporté son soutien aux agriculteurs. « Il faut faire de Tiaret un pôle national de recherche scientifique pour améliorer les semences. Il est possible de développer la céréaliculture, l’aviculture et l’élevage du bétail. Nous devons atteindre l’autosuffisance alimentaire et penser à exporter le surplus de la production. Il est tout aussi important de s’intéresser au tourisme et aux énergies renouvelables », a-t-il préconisé. La construction d’un État fort est, selon lui, de la responsabilité de tous. « Renforcer les bases de l’État est un devoir. Nous ne devons pas laisser faire ceux qui menacent la sécurité et la stabilité de l’Algérie. Il faut faire la distinction entre le pouvoir et l’État. Les partis ont le droit d’arriver au pouvoir et de prétendre à l’alternance démocratique », a-t-il expliqué. Il a qualifié TAJ de « parti nationaliste et rassembleur » qui propose des solutions à partir de « la réalité de la société profonde ». Il a appelé à la titularisation des jeunes « après trois années de la signature de contrats de pré-emploi ».

À Adrar, Abdelmadjid Menasra, président du MSP, a présenté « un nouveau modèle » de la commune. « Il s’agit d’une collectivité locale qui évolue en harmonie avec les citoyens dans le sens d’une meilleure défense de leurs intérêts. Nous sommes en concurrence avec les partis, pas avec l’État. Certains partis tentent de donner une connotation partisane aux institutions de l’État et à ses symboles afin de couvrir leur échec dans la gestion des affaires publiques », a-t-il accusé. Il a appelé la population à barrer la route « à la corruption et aux déviations ». « Il est vital de réconcilier les Algériens avec les élections pour préserver la stabilité du pays et consacrer la démocratie », a-t-il soutenu. Il faut, selon lui, réformer la fiscalité locale pour permettre aux collectivités d’accéder à plus de ressources. Il a estimé qu’Adrar doit bénéficier de plus de projets de développement compte tenu de sa position géographique stratégique avec « la proximité des frontières et l’immensité de son territoire ». Il a, dans la foulée, critiqué la politique d’emploi des entreprises du secteur de l’énergie implantées dans la région du Touat-Gourara.

À Teleghma (Mila), Filali Ghouini, président du Mouvement El Islah, a proposé la mise en place de nouveaux mécanismes pour mettre fin aux blocages dans les assemblées locales élues. Des blocages provoqués parfois par les retraits de confiance aux présidents d’APC ou d’APW. « Les partis et l’administration doivent œuvrer pour éviter ces blocages qui souvent constituent un facteur entravant le développement local. À cet effet, nous nous engageons de ne pas provoquer de blocages, même au détriment des intérêts d’El Islah. L’élu doit mettre l’intérêt de sa commune avant celui du parti », a-t-il estimé. Il a prévenu contre les abus d’autorité de la part de l’administration locale (walis, chefs de daïra, secrétaires généraux de wilaya , etc.). Il a souhaité que l’action sur le terrain des assemblées élues ne soit « pas entravée par les responsables de l’administration locale ». Le rôle de contrôle de l’APW doit, selon lui, être renforcé. « L’APW est la première institution de la wilaya. Elle doit avoir plus de prérogatives dans la répartition des ressources locales », a-t-il noté.

À Ouargla, Djamel Ould Abbes, secrétaire général du FLN, a appelé à la levée du gel sur les projets importants relatifs notamment à la santé et à l’habitat. Il a souhaité la reprise du projet de la ligne ferroviaire reliant Touggourt à Hassi Messaoud. « Le FLN est le seul parti à défendre les personnes dans le besoin, les meghbounine, les veuves, les masses laborieuses, les enfants de chouhada et les moudjahidine… Les capacités financières actuelles de l’État permettent la prise en charge des préoccupations de la population. Ce qui a été réalisé depuis 1999 est le résultat d’une politique sage du président de la République avec la contribution du FLN en tant que colonne vertébrale de l’Algérie. Le président Bouteflika est en bonne santé », a-t-il déclaré. Il a rappelé que Bouteflika a fait le choix de rembourser la dette extérieure du pays et de construire plus de 3,6 millions de logements. « Il y aura d’autres réalisations sous la conduite du FLN », a-t-il promis.

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