Lynda Hanna
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Une conférence sur la Libye s’ouvre vendredi 12 novembre à Paris à une cinquantaine de jour des élections présidentielles prévues le 24 décembre dans ce pays maghrébin, en proie à des violences armées depuis 10 ans.
Mardi, un conseiller du président français a révélé qu’Emmanuel Macron a invité son homologue algérien pour prendre part à cette conférence. Abdelmadjid Tebboune a décliné l’invitation, mais l’Algérie sera représentée, a indiqué mercredi, par le ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra.
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« Il y a la volonté de nos frères Libyens de voir la participation active de l’Algérie à la conférence de Paris sur la Libye, à quelques semaines de l’élection prévue en Libye sœur », a expliqué le chef de la diplomatie algérienne en conférence de presse, en précisant que les conditions « n’étaient pas réunies » pour le déplacement du chef de l’Etat à Paris, en raison de la crise entre l’Algérie et la France.
Si Abdelmadjid Tebboune ne sera pas présent à Paris, l’Algérie sera représentée à haut niveau par son chef de la diplomatie. L’annonce de la participation de Ramtane Lamamra a été faite ce jeudi 11 novembre par le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
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« La décision de l’Algérie de participer à ce rendez-vous est une concrétisation de l’engagement des hautes autorités du pays, à leur tête le président de la République, à poursuivre les efforts déployés par les pays pour accompagner et assister les frères libyens dans la mise en œuvre de la feuille de route politique qui a été élaborée par les parties libyennes pour mettre fin à la crise et restaurer la paix et la stabilité en Libye », a expliqué le département de Ramtane Lamamra.
La conférence de Paris sur la Libye a été organisée à l’initiative de la France, de l’Italie, de l’Allemagne, du gouvernement libyen d’unité nationale et des Nations-Unies.
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