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Conflit à Air Algérie : l’appel au dialogue des PNC

Conflit à Air Algérie : l’appel au dialogue des PNC

Le Syndicat national du personnel navigant commercial algérien (SNPNCA) lance un énième appel au dialogue à l’adresse de la direction d’Air Algérie. Dans une déclaration à TSA, son secrétaire général, Karim Ourrad, affirme « ne pas comprendre la position du staff dirigeant de la compagnie nationale qui persiste à fermer toute voie au règlement amiable du conflit ».

La tension entre les deux parties est montée d’un cran, précise notre interlocuteur après la décision de la direction de licencier « sept membres du syndicat », suite à la grève du 22 janvier.  « On ne comprend pas l’objectif d’une telle décision. C’est un grave dérapage de la part de la direction et une atteinte flagrante à la liberté syndicale », souligne M. Ourrad, lui-même concerné par la procédure de licenciement. Il assure que son syndicat « respecte les lois de la République ». Il a « déposé un préavis de grève le 31 janvier à l’inspection, tout en restant disponible au dialogue ».

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Depuis l’arrivée du nouveau PDG d’Air Algérie, « nous  avons affiché notre disponibilité entière à dialoguer ». « Mais nous avons été surpris par une décision unilatérale de bloquer l’accord cadre que nous avions signé avec son prédécesseur sous prétexte que la situation financière est fragile », poursuit M. Ourrad. Sur ce point précis, le représentant des PNC affirme que son syndicat était prêt « à discuter ». « Il fallait expliquer, dialoguer, convaincre les travailleurs et présenter l’alternative au lieu d’ignorer l’accord signé par Bouderbala et approuvé de surcroît avec échelonnement par l’actuel responsable d’Air Algérie », précise-t-il.

Aujourd’hui, sept membres du syndicat des PNC sont sous le coup d’une procédure de licenciement. « Il y a une cessation de la relation de travail depuis le 25 janvier. Mardi, des policiers nous ont exigé de remettre les badges. Cela nous prive évidemment du droit d’accès à l’aéroport et à notre bureau syndical », regrette M. Ourrad.

Selon notre interlocuteur, « des émissaires » ont rencontré des responsables d’Air Algérie pour trouver une issue à ce problème. « Ces responsables ont tenu un discours rassurant. Ils ont demandé à ce que le syndicat calme les choses. Chose faite, puisque le syndicat a immédiatement appliqué la décision de justice qui a déclaré la grève illégale », souligne notre interlocuteur.

Mais les choses n’ont pas évolué depuis une semaine. La procédure de licenciement des sept syndicalistes n’est pas annulée. Et les portes du dialogue « restent toujours fermées ».

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