Après trois mois de confinement, l’Algérie entame ce dimanche 7 juin la première phase de son plan de déconfinement, alors que la situation épidémiologique reste stable. Hier, huit nouveaux décès du Covid-19 ont été déplorés dans le pays en 24 heures, ce qui porte le total à 690 morts depuis le 12 mars.

Pour les contaminations, une légère hausse est enregistrée avec 115 nouveaux cas officiellement recensés en une journée, contre 104 la veille, pour un total de 10050 cas positifs.

L’Algérie entame son déconfinement

Ce dimanche, l’Algérie entame donc son plan de déconfinement progressif, avec la réouverture de plusieurs commerces et la reprise de 25 activités commerciales et de service, en plus du secteur du BTP. Les opérateurs et commerçants autorisés à exercer doivent respecter un certain nombre de mesures sanitaires, dont le port du masque qui est obligatoire, la distanciation physique et la désinfection fréquente des mains.

Éprouvés par trois mois de restrictions, les Algériens peuvent enfin souffler, mais le défi de réussir le déconfinement est immense avec l’enjeu d’éviter une deuxième vague de l’épidémie aux conséquences incalculables. La deuxième étape de ce plan de déconfinement commencera dans une semaine, le 14 juin, avec la levée d’autres restrictions.

Plus de 400.000 morts dans le monde

Dans le monde, la situation en Amérique Latine est inquiétante, notamment au Brésil qui est devenu le 3e pays le plus endeuillé au monde avec 35.026 morts, devant l’Italie (33.846 décès) et la France (29.111 décès), et après les États-Unis (109.497 morts) et le Royaume-Uni (40.465 décès). Dans le monde, la pandémie a fait plus de 400.000 morts pour près de sept millions de cas positifs, dont plus de 3,4 millions ont été déclarés guéris.

Manifestations contre le racisme

Malgré les risques de contagion, des milliers de personnes ont manifesté un peu partout dans le monde, pour dénoncer le racisme et les violences policières, après la mort de George Floyd, un afro-américain, asphyxié par un policier blanc lors d’une arrestation à Minneapolis aux États-Unis. À Paris, Londres, Sydney, Berne et Tunis, les citoyens ont défié le coronavirus et bravé l’interdiction parfois de manifester pour exprimer leur indignation, alors qu’en France par exemple, la police est au centre d’une polémique sur le racisme anti-arabe dans ses rangs.

L’accord Opep+ prolongé

Enfin, les pays de l’Opep et leurs alliés ont convenu hier samedi de reconduire l’accord historique de réduction de la production signé le 12 avril pour un mois, jusqu’au 31 juillet. Cet accord portait sur des coupes de production de près de 10 millions de barils par jour, en mai et juin. Il est entré en vigueur le 1er mai dernier.