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Coronavirus : un sénateur appelle à décréter l' »état d’urgence sanitaire »

Coronavirus : un sénateur appelle à décréter l' »état d’urgence sanitaire »

Le sénateur Abdelwahab Benzaim a appelé, ce mardi 17 mars, les autorités à décréter l' »état d’urgence sanitaire » pour endiguer la progression du coronavirus Covid-19.

« Il ne faut pas se contenter de demi-mesures face à un virus mortel, mais plutôt utiliser les grands moyens pour stopper et endiguer sa propagation», soutient le sénateur FLN dans une déclaration à TSA.

« L’instauration de cet état d’urgence sanitaire est la seule solution, il n’y en a pas d’autres », soutient-il encore, en précisant que l’état d’urgence durera « uniquement 15 jours le temps de contrôler la pandémie ».

Son argument est lié à l’indiscipline des citoyens qui « ne veulent pas appliquer les consignes et les mesures de l’OMS », selon lui.

Plus explicite, il évoque le fait que pour contrecarrer la fermeture des mosquées, « les gens font la prière à l’extérieur ». « Les cafés, les marchés et les restaurants sont ouverts, des citoyens ont même marché aujourd’hui et il y a aussi des mariages qui se célèbrent dans des garages, des villas et des maisons pour remédier à la fermeture des salles des fêtes et tout cela loin des autorités publiques ».

Selon le sénateur d’Alger, ces attitudes et comportements « sont de nature à permettre une propagation de l’infection puisque chaque citoyen infecté est un potentiel véhicule du virus ».

Concrètement parlant, « l’état d’urgence sanitaire » dont parle Benzaim ressemble à l’état d’urgence utilisé par les gouvernements en cas de péril imminent dans un pays sauf que dans ce cas précis « il s’agit de stopper une pandémie » insiste-t-il.

« L’état d’urgence commence par un couvre feu sanitaire où le citoyen reste chez lui et ne peut pas sortir, il n’y aura que les pharmacies et les hôpitaux qui travaillent avec un renforcement du service des urgences ainsi que l’ouverture des magasins d’alimentation générale » détaille-t-il. « Ne garder que le service minimum dans toutes les entités où il y a une obligation de travailler », propose-t-il.

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