Désormais majoritaire dans de nombreux pays, Omicron continue sa fulgurante propagation à travers le monde. Détecté, à ce jour, dans plus de 106 pays, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS),  de nombreuses incertitudes persistent encore au sujet de ce nouveau variant.

Mais une seule chose est sûre : sa contagiosité est supérieure à celles des précédents variants dont le Delta.

Tests antigéniques moins sensibles à l’Omicron

Mardi, l’Agence américaine des médicaments (FDA)  a indiqué dans un communiqué que les tests antigéniques sont moins sensibles au variant Omicron qu’aux variants précédents, et recommande, en cas de suspicion d’infection à l’Omicron de se diriger plutôt vers un test PCR  lors de l’apparition de symptômes.

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« Des données préliminaires suggèrent que les tests antigéniques détectent bien le variant Omicron, mais avec une sensibilité réduite. Si une personne est testée négative avec un test antigénique, mais est suspectée d’avoir le Covid-19, par exemple en ayant des symptômes ou une haute probabilité d’infection à cause d’une exposition, un suivi avec un test moléculaire (ou PCR, NDLR) est important »,  a souligné la  FDA.

Les enfants particulièrement sensibles à Omicron

 Selon des données provenant des Etats-Unis et du Royaume-Uni, comparé aux variants précédents, les enfants semblent plus touchés par cette nouvelle forme du virus. A ce sujet, le Washington Post a indiqué que 800 hospitalisations pédiatriques en lien avec la covid-19 ont été recensées quotidionnement aux Etats-Unis cette semaine.

Même constat au  Royaume-Uni  où un médecin britannique, David Lloyd, a relevé un « symptôme inhabituel »  qui toucherait uniquement les enfants en cas de contamination à l’Omicron. Il s’agit d’éruptions cutanées. « Jusqu’à 15% des enfants touchés par Omicron ont une éruption cutanée inhabituelle » a-t-il déclaré au média Sky News.

Un nombre record de contaminations en France

Selon l’agence AFP, pas moins de 6.550.000 contaminations au covid-19 ont été enregistrées dans le monde durant la semaine du 22 au 28 décembre, soit plus de 935.000 nouveaux cas d’infection par  jour.

La France est particulièrement touchée par cette nouvelle vague de contaminations, avec  208.000 nouveaux cas recensés ces dernières 24 heures. Un record absolu depuis le début de la pandémie. « Ce sont des chiffres qui donnent le vertige », a affirmé ce mercredi 29 décembre Olivier Véran le ministre français de la Santé.

 Qu’en est-il en Algérie ?

Depuis sa détection pour la première fois en Algériemardi 14 décembre, quatre cas de contamination à l’Omicron ont été enregistrés dans le pays. Faute de moyens de séquençage, ce chiffre, selon de nombreux spécialistes, ne refléterait pas le nombre réel d’infection à la nouvelle souche du virus dans le pays.

L’Algérie enregistre, par ailleurs, depuis quelques semaines une hausse importante des contaminations au Covid-19. La barre symbolique des 300 cas quotidiens a été franchie le 21 décembre dernier. Ce mercredi, 385 nouveaux cas ont été recensés en 24 heures.

Une situation qui a poussé le gouvernement à annoncer, le 25 décembre dernier, au titre du dispositif  de gestion de la crise sanitaire, trois nouvelles mesures pour freiner la propagation du virus, à savoir l’intensification de la campagne de vaccination, notamment en faveur du personnel de l’éducation nationale, à l’instauration du pass vaccinal pour entrer sur le territoire  national et accéder à certains lieux publics,  et à la réactivation des contrôles des mesures barrières.