Rafik Tadjer
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En France, l’extrême droite continue de s’acharner sur les étudiants algériens à cause des visas et le nouveau ministre de l’Intérieur Laurent Nunez devrait s’exprimer sur la polémique, après avoir été interrogé par un député.
Depuis l’annonce fin septembre par l’ambassade de France de la hausse du nombre de visas accordés aux étudiants algériens pour 2025, les attaques se multiplient.
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Les hommes politiques et les médias de ce courant se relaient pour demander des comptes au gouvernement français et réclamer la fermeture du robinet des visas à tous les ressortissants algériens.
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L’extrême droite ne lâche pas les étudiants algériens
Le débat sur cette question a gagné désormais le Parlement français avec une question, écrite adressée mardi 14 octobre par le député du Rassemblement national (RN) Michel Guiniot au nouveau ministre de l’Intérieur Laurent Nunez qui vient juste de succéder à Bruno Retailleau dans le gouvernement Lecornu II, dont la composition a été annoncée dimanche 12 octobre.
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Dans sa question, l’élu de la formation fondée par le sinistre Jean-Marie Le Pen a interrogé le ministre de l’Intérieur sur la « hausse du nombre de visas étudiants algériens qui ont été délivrés à la rentrée ».
Michel Guiniot demande à Laurent Nunez « quelles mesures de fermeté il souhaite mettre en place afin de garantir le départ des algériens ne remplissant plus les critères d’obtention de leur visa à l’issue de leurs études. »
Dans la foulée, il a rappelé que le président français Emmanuel Macron a demandé début août à son premier ministre de suspendre la délivrance des visas D aux ressortissants algériens.
Que dira Laurent Nunez ?
Cette question continue le premier test pour le nouveau ministre de l’Intérieur sur la crise avec l’Algérie et le dossier des visas. Que dira Laurent Nunez ? Va-t-il contredire le Quai d’Orsay dont le porte-parole a défendu le 3 octobre dernier sa politique envers les étudiants algériens ou suivre la ligne dure tracée par son prédécesseur et qui lui a valu des rappels à l’ordre de son collègue des Affaires étrangères ?
Son prédécesseur Bruno Retailleau, a dès sa nomination, adopté une posture hostile au gouvernement algérien, en annonçant un bras de fer sur la question relative à la délivrance des laissez-passer consulaires aux ressortissants algériens frappés d’une décision de OQTF.
En France et en Algérie, des observateurs imputent au chef du parti Les Républicains une grande partie de la responsabilité dans l’aggravation de la crise entre les deux pays.
Cette crise a éclaté fin juillet après la décision du président Macron de reconnaître la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, avant de s’aggraver avec l’arrestation de Boualem Sansal en novembre, l’affaire des influenceurs en janvier et l’interpellation d’un agent consulaire algérien à Paris en avril dernier.
