Société

Cybercriminalité : plus de 2.700 victimes dont 188 mineurs en 2017

La police judiciaire a arrêté 2.101 individus impliqués dans 2.130 affaires liées à la cybercriminalité en 2017, a indiqué la DGSN dans le dernier numéro de sa revue, citée ce mercredi par l’agence officielle APS.

1.570 des 2.130 affaires ont été résolues par la police, soit un taux de succès de 73.71%, ayant mené à l’arrestation 2.101 individus impliqués, dont 2.026 adultes et 75 mineurs. 1.511 affaires concernant des atteintes aux personnes (injures, diffamation et violation de la vie privée sur internet) ont impliqué 1.283 personnes dont 58 mineurs. « 2.381 victimes ont été recensées dont 149 mineurs, 2.119 adultes et 113 personnes morales » dans de l’atteinte aux personnes, précise la DGSN.

47 affaires portent sur des crimes de chantage via internet, notamment des offres d’emploi fictives pour obtenir de l’argent. Celles-ci ont impliqué 56 personnes et faisant 73 victimes. 49 affaires enregistrées ont pour leur part été liées à des agressions sur mineurs et atteinte aux mœurs, et ont impliqué 67 personnes adultes et 5 mineurs. Elles ont fait 31 victimes mineures.

Aussi, les services de la police judiciaire ont traité 28 affaires liées à des attaques aux systèmes informatiques, courriers électronique et sites électroniques d’entreprises et de privés en procédant à la suppression ou au changement des données. « 26 personnes sont impliquées dans ces affaires et 45 victimes ont été recensées dont 26 personnes morales », a indiqué la DGSN.

Au total, 2.704 victimes de la cybercriminalité ont été enregistrées en 2017. Parmi elles 2.300 adultes, 188 mineurs et 216 personnes morales. Le procureur général Abdelkrim Djadi, représentant du ministère de la Justice, a annoncé le 10 avril dernier qu’un avant-projet de loi relative à la cybercriminalité est actuellement en préparation.

La loi relative sur la cybercriminalité est supposée comprendre notamment des mesures punitives à l’encontre des « infractions connues, comme l’escroquerie, l’injure, les propos violents et calomnieux », a indiqué le représentant du ministère. Les infractions liées aux TIC comme la publication de photos sans autorisation seront également prises en charge par la loi sur la cybercriminalité, a précisé le procureur général.

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