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Déconfinement en Algérie : voici ce qui va changer à partir de ce dimanche

Déconfinement en Algérie : voici ce qui va changer à partir de ce dimanche

L’Algérie entame ce dimanche la première phase du plan de déconfinement établi par le gouvernement, consistant en la réouverture de nombreux commerces et secteurs d’activité économique.

Aucune décision concernant la levée du couvre-feu n’a cependant été annoncée par le gouvernement, signifiant que pour Alger par exemple l’interdiction de sortir de 17h de l’après-midi à 7h le lendemain demeure en vigueur.

Les activités concernées par l’autorisation de réouverture à partir de ce dimanche 7 juin sont les artisans céramistes, les plombiers, les menuisiers, les peintres, les agences de voyage, les agences immobilières, la vente de produits d’artisanat, les activités de cordonnier et de tailleur, l’activité de maintenance et de réparation, le commerce d’articles ménagers et de décoration, le commerce d’articles de sport, le commerce de jeux et de jouets, les pâtisseries et confiseries, ou encore la vente à emporter de glaces et de boissons.

D’autres activités concernées autorisées à reprendre du service ce dimanche sont les fast-foods uniquement en vente à emporter, le commerce de literies et tissus d’ameublement, le commerce des appareils électroménagers, le commerce de fleurs, les pépiniéristes et les herboristes, les studios photographiques et les activités de tirages de plans et de photocopie, les douches à l’exception des hammam, la maintenance, le dépannage et le lavage de véhicules, les galeries d’art, le commerce des instruments de musique, les antiquaires et brocantes, les librairies et papeteries, les salons de coiffures pour hommes et enfin les marchés à bestiaux.

Ces nombreuses activités autorisées à rouvrir seront dans l’obligation de s’imposer une série de mesures telles que l’obligation du port du masque, l’affichage des mesures barrières et de prévention sur les lieux, l’organisation des accès et des files d’attentes à l’extérieur et à l’intérieur des locaux de façon à respecter l’espacement et la distance physique, tout en limitant le nombre de personnes présentes au même lieu, ou encore la mise en place à l’intérieur des locaux d’un sens unique de circulation et de marquage lisible au sol et de barrières pour éviter les croisements des clients.

Ces activités se voient également imposer l’installation de paillasses de désinfection aux entrées, la mise à la disposition des usagers et des clients de solution hydro-alcoolique, le nettoyage et la désinfection quotidienne des locaux, la désinfection des pièces de monnaie et des billets de banques ainsi que prévoir des bacs dédiés à recueillir les masques, gants, mouchoirs ou matériel médical usagé.

« Tous les clients doivent se doter d’un masque de protection et que les responsables et gérants des établissements seront tenus responsables du non-respect de cette obligation », stipule le gouvernement.

Les salons de coiffure pour hommes devront quant à eux mettre en place une organisation par « voie de rendez-vous, de respecter strictement l’obligation du port du masque par le coiffeur et le client, la limitation de l’accès au local à deux clients au maximum ainsi que le nettoyage et la désinfection fréquents du local et des instruments et effets utilisés », précise le gouvernement. Les salons de coiffure pour les femmes ne sont pas encore autorisés à rouvrir.

« Les marchés à bestiaux hebdomadaires, les marchés de fruits et légumes ainsi que les souks et grands espaces de vente de proximité feront l’objet d’une attention particulière, où toutes les mesures sanitaires édictées doivent être appliquées rigoureusement par les responsables du marché, notamment le port du masque obligatoire, la distanciation physique, la désinfection des lieux et la mise à disposition des gels hydro-alcoolique ainsi que le contrôle et l’organisation des accès, par l’usage d’appareil, l’installation de couloirs et de paillasses de désinfection aux entrées et la matérialisation des circuits de circulation des usagers par le moyen de traçage et de panneaux d’indication », fait également savoir le gouvernement.

Les sanctions pour non-respect du port du masque, y compris dans la voiture, demeurent les mêmes qu’en vigueur. Ainsi, les contrevenants risquent jusqu’à trois ans de prison et 500.000 dinars d’amende.

« Toute administration, tout établissement recevant le public, ainsi que toute personne assurant une activité de commerce ou de prestation de services, sous quelque forme que ce soit, sont tenus d’observer et de faire respecter l’obligation du port de masque de protection, par tous les moyens, y compris en faisant appel à la force publique », stipule l’article 13 du décret exécutif n° 20-127 du 20 mai 2020 modifiant et complétant le décret exécutif n° 20-70 du 24 mars 2020 fixant des mesures complémentaires de prévention et de lutte contre la propagation du coronavirus et rendant obligatoire le port du masque de protection.

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