Le sénateur Abdelouahab Benzaim continue de dénoncer les privilèges accordés aux élus du Parlement. Après avoir relevé les inégalités dans l’accès aux droits à la retraite plus avantageux aux ex-cadres de l’Etat dont les anciens ministres et autres élus, le sénateur récidive avec de nouvelles révélations. Dans un message posté sur sa page Facebook, il explique que c’est le Conseil national de transition (CNT) qui est à l’origine d’un texte de loi accordant à ses membres un salaire à vie.

Le CNT a été créé par la Conférence de consensus national le 26 janvier 1994, et son mandat a pris fin après l’élection d’un nouveau Parlement lors des législatives de 1997. Pendant plus de trois ans, le CNT dont les membres ont été désignés par le pouvoir, a exercé la fonction législative, après l’interruption du processus électoral de 1991, ce qui avait provoqué des violences armées qui ont fait plus de 150.000 morts.

Selon Benzaim, c’est le CNT qui est à l’origine d’un avantage royal accordé à ses membres que représente un salaire à vie. « En cas de décès d’un membre, sa veuve perçoit la retraite », explique-t-il.

Pour donner une idée de ce que perçoivent les ex-membres du CNT et les parlementaires algériens, le sénateur va plus loin en publiant sa propre fiche de paie. On découvre que le salaire net mensuel d’un sénateur est de 270549,41, sans compter la prime logement, qui est de 600.000 dinars par an.