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Demande d’autorisation de la marche du Hirak : Me Bouchachi dément

Demande d’autorisation de la marche du Hirak : Me Bouchachi dément

L’information a circulé sur certaines chaînes de télévision et des pages sur les réseaux sociaux. Mostefa Bouchachi, figure connue du Hirak, aurait introduit une demande d’autorisation pour la tenue de la marche de vendredi 118 à Alger, afin de se mettre en conformité avec la dernière instruction dans ce sens du ministère de l’Intérieur.

Mais le célèbre avocat dément formellement, assurant qu’il n’a pas entrepris une telle démarche et qu’il ne le fera pas.

| Lire aussi : Le Hirak est-il désormais considéré comme hors la loi par le pouvoir ?

« Je tiens par cette brève déclaration à démentir une information rapportée par certaines chaînes et les réseaux sociaux, prétendant que j’aurais introduit auprès du ministère de l’Intérieur une demande d’autorisation pour la marche de demain, vendredi 21 mai. Je tiens à démentir cela formellement », déclare le défenseur des droits humains dans une courte vidéo postée sur sa page Facebook.

« Je ne l’ai pas fait et je n’ai pas l’intention d’introduire une telle demande, parce que je considère que la révolution bénie du peuple n’a besoin d’aucune autorisation pour poursuivre ses revendications et ses actions par la voie pacifique », ajoute-t-il.

« Ce genre de fausses informations porte préjudice à l’Algérie »

Me Bouchachi tient en outre à exprimer son « regret » et sa « condamnation » de ce genre d’informations et des chaînes qui « diffusent sans se référer à la personne concernée ». « Ce genre de fausses informations portent préjudice à leurs auteurs, à l’Algérie et à la crédibilité des médias dans notre pays », conclut-il.

Le 9 mai, le ministère de l’Intérieur avait rappelé les dispositions de la Constitution, exigeant une déclaration préalable avant la tenue de toute manifestation publique. Le ministère avait indiqué que les organisateurs sont tenus de faire une déclaration « auprès des autorités compétentes » avec les noms des responsables de l’organisation de la marche, l’heure de son début et de sa fin, son itinéraire et les slogans à brandir.

« Ne pas respecter ces engagements, c’est enfreindre la loi et la Constitution, ce qui rendrait illégale la marche, qui sera par conséquent traitée comme telle », avait mis en garde le département de Kamel Beldjoud. Le vendredi d’après, 117e du Hirak, les marches hebdomadaires ont été empêchées à Alger et dans plusieurs wilayas.

Vendredi, les forces de sécurité ont empêché les marches du Hirak à Alger et dans plusieurs villes du pays, en procédant à des centaines d’arrestations parmi les manifestants. Des journalistes et des photographes ont été arrêtés à Alger le même jour.

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