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Disparus durant la révolution algérienne : la France ouvre une partie des archives

Disparus durant la révolution algérienne : la France ouvre une partie des archives

Du nouveau dans le dossier mémoriel algéro-français. Le gouvernement français a ouvert l’accès à une centaine de dossiers d’archives sur les disparus de la guerre d’Algérie, selon un arrêté paru au Journal Officiel repéré par le journal L’Essor de la gendarmerie française et cité par l’AFP.

Cet arrêté publié dimanche 12 avril prévoit la libre communication de dossiers sur les disparus du conflit, actuellement conservés aux Archives nationales.

Ces dossiers ont été établis par la « commission de sauvegarde des droits et libertés individuels », précise l’arrêté. Cette commission, créée en mai 1957 par le président du Conseil Guy Mollet, avait pour mission d’enquêter sur la réalité de la répression militaire et sur l’existence de tortures et de disparitions durant la bataille d’Alger (janvier-septembre 1957).

En septembre 2018, le président français Emmanuel Macron s’était engagé à garantir « la libre consultation » des archives concernant les disparus civils et militaires, français et algériens, du conflit.

L’ouverture de ces archives « va permettre d’approfondir la connaissance de cette période car il y a encore beaucoup de mythes sur la guerre d’Algérie », salue l’historien Benjamin Stora dans un entretien à L’Essor. Pour autant, relève ce spécialiste de la guerre d’Algérie, « cet arrêté n’ouvre pas la totalité des documents sur les disparus » du conflit et sur les disparitions mêmes, « il n’existe évidemment que très peu d’ordres écrits, notamment pendant la bataille d’Alger ».

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