Malgré la célérité avec laquelle l’usine Hyundai Algérie qui est basée à Tiaret a repris ses activités, le jour même de l’annonce de sa réouverture, jeudi, la vente de véhicules au grand public ne se fera pas dans l’immédiat.
L’usine qui appartenait à l’homme d’affaires emprisonné Mahieddine Tahkout a été rouverte jeudi 27 octobre et le coup d’envoi de la reprise de l’assemblage a été donné le jour même.
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Les responsables de TMC ont indiqué que la production se limitera dans une première étape à 70 véhicules par jour, avec l’objectif d’ouvrir cinq autres lignes de production et atteindre à terme un taux d’intégration de 40%.
L’usine fonctionnera en fait dans l’immédiat avec les stocks disponibles, soit 2344 kits. Il s’agit du nouveau modèle de l’Accent de Hyundai, a fait savoir ce samedi le PDG de TMC, Khaled Djaballah.
Les premiers véhicules seront prêts dès le mois de novembre, mais ils ne seront pas destinés à la vente au public mais aux administrations publiques et aux ministères, a indiqué le responsable dans une déclaration à Echorouk News.
Les prix pas encore révélés
« Nous avons des commandes des administrations publiques, du ministère de la Défense et d’autres ministères », a-t-il fait savoir. Selon lui, la vente au public se fera au premier trimestre 2023, « si, bien sûr, la matière première est disponible ».
M. Djaballah a assuré que cette question de la matière première a fait l’objet d’un accord avec le constructeur sud-coréen Hyundai.
L’Accent qui sortira de l’usine de Tiaret sera disponible en versions essence (moteurs 1.4 et 1.6 L) et diesel (1.6 L).
Quant aux prix qui seront appliqués aux voitures Hyundai assemblées en Algérie, M. Djaballah a indiqué qu’ils seront fixés par les services spécialisés de la société, tout en assurant qu’ils seront à la portée de ceux à laquelle cette voiture est destinée, c’est-à-dire « la classe moyenne ».