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E.N : Belmadi lâche ses premières impressions

E.N : Belmadi lâche ses premières impressions

Le nouveau sélectionneur national  s’est dit « fier » d’être à la tête de l’équipe nationale de football, en remplacement de Rabah Madjer, soulignant qu’il était motivé et « bien armé » pour mener à bien sa mission, au moment où les Verts traversent une zone de turbulences depuis plusieurs mois.

« En toute honnêteté, je suis animé de la même fierté et joie que quand j’ai porté pour la première fois le maillot de la sélection. La seule différence à présent se situe au niveau de la responsabilité qui est devenue plus grande et plus importante que quand j’étais joueur. Cette nouvelle responsabilité m’honore et me motive », a affirmé Belmadi dans un entretien publié dans la nuit de jeudi à vendredi sur le site officiel de la Fédération algérienne de football (FAF).

Belmadi (42 ans), ancien capitaine de l’équipe nationale (20 sélections/ 5 buts), a été désigné à la tête des Verts en remplacement de Madjer, limogé le 24 juin dernier après huit mois de collaboration. L’ancien entraîneur d’Al-Duhaïl (Div.1/ Qatar) va s’engager pour un contrat qui s’étalera jusqu’au mondial 2022.

« Si je ne le suis pas (responsable, N.D.L.R.) ou que je sentais qu’il y avait le moindre doute, je n’aurais jamais accepté de m’asseoir à la table des négociations. Je pense que je suis bien armé pour accomplir cette mission. J’ai l’expérience qu’il faut, je suis quand même dans le coaching depuis 10 ans. Cela va forcément m’aider dans mes nouvelles fonctions », a-t-il ajouté.

Appelé à évoquer son premier contact et les sujets abordés avec le président de la FAF Kheireddine Zetchi, Belmadi a indiqué que le courant est bien passé entre les deux hommes.

« On a parlé du fonctionnement de la sélection, de la vision du travail, de ce qu’il faut apporter pour sortir l’E.N de sa mauvaise passe. On s’est rendu compte que nos idées convergeaient et qu’une collaboration était possible ».

« Beaucoup de travail pour redresser la barre »

Ayant hérité d’une équipe nationale en proie au doute, elle qui reste sur une mauvaise série de quatre défaites de rang en amical sous la conduite de Madjer, le nouveau coach national a reconnu la difficulté de sa nouvelle mission tout en se disant prêt pour « relever le défi ».

« Ce que je sais, c’est que la mission d’entrainer la sélection algérienne n’est pas facile. Il nous faut beaucoup de travail pour redresser la barre. Je suis animé d’une envie de relever ce défi. Et puis rien n’est insurmontable, il suffit d’y croire et d’y travailler avec l’aide et la contribution de tout le monde », a-t-il souligné.

Belmadi a regretté l’absence de l’Algérie lors de la dernière Coupe du monde 2018, se montrant réaliste quant à une éventuelle qualification au prochain mondial 2022 au Qatar.

« Nous étions absents au dernier Mondial en Russie et je suppose que cela a fait beaucoup de mal aux Algériens. Mais avant d’arriver à cette date de 2022, nous aurons entre temps deux Coupes d’Afrique des nations (2019 et 2021) à disputer et plus proche de nous des éliminatoires à négocier dès le mois de septembre. Donc on va aller étape par étape. Les choses se construirons au fur et à mesure ».

Belmadi effectuera ses grands débuts sur le banc du Club Algérie dès le mois de septembre prochain avec un déplacement en Gambie, comptant pour la 2e journée (Gr.D) des qualifications de la CAN-2019.

« À la mi-août, je pense qu’on va établir une liste élargie qu’on va dégraisser par la suite au fur et à mesure en fonction des données qu’on aura entre les mains », a-t-il révélé.

Enfin, concernant la composante du nouveau staff technique, Belmadi a expliqué que rien n’a encore été fait, à l’exception du retour de l’entraîneur des gardiens de but Aziz Bouras, alors que des informations ont circulé sur la nomination de l’ancien défenseur international Madjid Bougherra en tant que premier assistant.

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« Mis à part Aziz Bouras qui sera l’entraîneur des gardiens de but. Je ferai appel à un entraîneur adjoint et à un préparateur physique. J’aurais aimé disposer de mon staff que j’avais au Qatar, mais les membres de ce dernier ont préféré rester en place. Je ferai donc autrement, mais avec des hommes que j’aurai à choisir et qui s’inscriront dans la démarche de travail que nous adopterons pour le bien et le meilleur de l’équipe nationale » a-t-il conclu.

Belmadi a débuté sa carrière d’entraineur en 2010 au Qatar, dirigeant d’abord la formation de Lekhouiya qui deviendra plus tard Al-Duhaïl après sa fusion avec Al-Jaish SC, avec à la clé plusieurs titres nationaux. Il avait également dirigé l’équipe du Qatar (2014-2015) remportant deux titres : Coupe du Golfe des nations et le championnat de l’Asie de l’Ouest en 2014.

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