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Enlèvement d’enfants : le dispositif officiel « Alerte enlèvement » déjà oublié

Enlèvement d’enfants : le dispositif officiel « Alerte enlèvement » déjà oublié

L’affaire de l’écolier Salim Mahdad, enlevé jeudi dernier puis libéré ce dimanche, soit quatre jours après, a une nouvelle fois révélé une grande défaillance dans la communication officielle. Durant quatre jours, les autorités ont brillé par leur absence. Pourtant dans le cadre du plan mis en place contre les enlèvements d’enfants, les autorités disposent officiellement depuis août 2016 d’un dispositif « Alerte enlèvement » dont le fonctionnement avait été détaillé dans une instruction du premier ministre, Abdelmalek Sellal.

« Sous la direction du procureur de la République de céans, tous les organismes publics concernés (médias publics dans leur ensemble, supports publicitaires, opérateurs de téléphonie mobile, ports, aéroports, gares…) seront, ainsi, sollicités pour relayer l’alerte dans une synergie préétablie, à l’effet de concourir à retrouver l’enfant en danger en vie, dans les meilleurs délais possible », souligne l’instruction envoyée il y a huit mois. Mais sur le terrain, ce document semble déjà avoir été oublié.

Mais durant les quatre jours qu’a duré l’affaire du petit Salim, ni la justice, comme prévu, ni encore les services de sécurité à Tizi Ouzou n’ont jugé utile de déclencher le dispositif ni même donner la moindre information sur l’affaire. Et faute d’une communication officielle, l’opinion cède plus facilement devant les rumeurs les plus folles relayées sur les réseaux sociaux.

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