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EXCLUSIF. Ali Haddad : « Nous n’avons jamais parlé de privatisation »

EXCLUSIF. Ali Haddad : « Nous n’avons jamais parlé de privatisation »

NEWPRESS
Ali Haddad, président du FCE

Président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Ali Haddad a accepté de répondre à nos questions sur la récente polémique autour de l’instruction du président Abdelaziz Bouteflika sur la privatisation des entreprises publiques. 

Le président a adressé une instruction au gouvernement concernant la privatisation des entreprises publiques. Est-ce une remise en cause du partenariat public-privé ?

Non, il ne s’agit pas d’une remise en cause. Le président de la République a donné une orientation. C’est tout. La charte relative au partenariat public-privé est une base qui garantit la transparence. Toutes les idées que vous développez dans la presse à ce sujet sont d’ailleurs fausses. Dans cette charte, nous n’avons jamais parlé de privatisation mais de partenariat. Cela veut dire qu’un investisseur (privé) peut prendre 10%, 49% et jusqu’à 66% d’une entreprise publique. Et c’est la loi (LF 2016, NDLR) qui le dit, pas moi.

Son instruction sonne pourtant comme un rappel à l’ordre pour le Premier ministre et peut-être pour vous aussi…

Non, pas du tout. L’instruction du président est claire. L’esprit de la charte est de faire les choses dans la transparence et nous n’avons absolument rien à cacher et à personne. Si on veut que le processus réussisse, il faut qu’il y ait une transparence. Et nous, nous sommes pour la transparence totale.

Pourquoi envoyer une instruction alors que toute opération du genre dépendait en fin de compte de son accord ?

Vous me posez des questions auxquelles je ne peux pas répondre. Je ne suis pas au gouvernement.

Comment garantir la transparence ?

Nous allons faire les choses dans la transparence totale. Je me battrai pour que toutes les affaires devant être traitées soient mises en appel d’offres ou système d’adjudication. Cela dit, je souhaite préciser que le groupe ETRHB n’est pas intéressé (par ces opérations).

Le rachat d’actions dans des entreprises publiques ne vous intéresse pas ?

Cela ne nous intéresse pas. On l’a dit depuis longtemps. Au sein de l’ETRHB, nous avons beaucoup d’activités. Que Dieu nous aide pour développer tout ce qu’on a entrepris. Nous sommes en train d’encourager les entrepreneurs et les industriels algériens à se mettre en partenariat parce qu’on souhaite développer notre économie. Notre souci est de développer l’économie algérienne.

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