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Envoi de troupes algériennes à l’étranger : Ahmed Laraba s’explique

Envoi de troupes algériennes à l’étranger : Ahmed Laraba s’explique

Le président du comité d’experts chargé de formuler des propositions pour la révision constitutionnelle, Ahmed Laraba, s’est expliqué ce mardi sur la proposition d’inclure dans la mouture de la Constitution une disposition permettant à l’armée algérienne d’intervenir en dehors des frontières du pays.

« La disposition vise la possibilité pour le président de la République d’envoyer des troupes dans le cadre des opérations de maintien de la paix, ce qu’on appelle communément les Casques bleus. C’est dans ce cadre-là et uniquement dans ce cadre », a affirmé M. Laraba dans un entretien accordé à la radio étatique francophone.

« Les opérations de maintien de la paix, les États y participent de manière consensuelle. Ils peuvent ne pas accepter de le faire », a indiqué le président du comité. « Lorsque j’examine la participation des États africains à ces opérations de maintien de la paix, ils sont innombrables. Nous sommes sans doute l’un des derniers pays à avoir participé du point de vue de nombre », a-t-il avancé en outre.

« Les opérations de maintien de la paix sont strictement défensives. Elles contribuent de faire de l’Algérie un pays plus que jamais exportateur de paix », a souligné M. Laraba, estimant que « le fait que l’Algérie puisse participer, à travers l’article 31 s’il est maintenu, à des opérations de maintien de la paix ne signifie absolument pas qu’elle a rompu avec ses principes fondamentaux basés sur la souveraineté ».

Ahmed Laraba s’est également expliqué sur la proposition de son comité de créer le poste de vice-président de la République, nommé par le président et non élu. « Les avis étaient partagés par le comité sur ce point », a-t-il fait savoir. « Il est évident que l’ombre des deux dernières décennies a plané sur les débats. Il est évident également que les conditions dans lesquelles les successions se sont faites précédemment ont également pesé sur nos travaux », a-t-il estimé.

« Je rappelle que le comité propose, et le peuple dispose. C’est-à-dire qu’in fine, le dernier mot reviendra au peuple. J’entends que cette disposition pose problème. Je pense qu’on verra à la fin quel sort lui sera réservé dans la mouture finale », a avancé M. Laraba.

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