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Équipe d’Algérie : Petković rencontre la presse et reste évasif sur ses objectifs

Équipe d’Algérie : Petković rencontre la presse et reste évasif sur ses objectifs

L’ère Vladimir Petković à la tête de l’équipe d’Algérie débute. Immédiatement après la signature de son contrat avec le président de la Fédération algérienne de football (FAF), ce lundi 4 mars, le successeur de Djamel Belmadi s’est rendu au stade Nelson Mandela d’Alger pour un premier face à face avec la presse algérienne.

Ceux qui voulaient le changement sont bien servis au moins sur ce point. La conférence de presse de Vladimir Petković s’est très bien déroulée. Le technicien Bosnien a répondu à toutes les questions calmement, avec beaucoup de courtoisie et sans les remarques de trop de son prédécesseur.

Seul bémol, il s’est exprimé exclusivement en italien. D’où des appréhensions sur sa capacité à faire passer son message à des joueurs qui ne parlent pour la plupart que le français. Mais Petković s’est montré rassurant : il comprend le français (il répondait d’ailleurs aux questions posées dans cette langue directement, sans traduction) et il sera assisté dans sa communication par les membres de son staff qui n’a pas encore été constitué.

Vladimir Petković s’est contenté de dire qu’il a des noms en tête et qu’il a rendez-vous aujourd’hui même avec un technicien algérien qui sera un de ses adjoints.

L’inévitable question des raisons du choix de l’Algérie a été évidemment posée. « J’ai pris en main une équipe d’un grand pays non seulement par sa superficie, mais aussi par sa réputation en matière de football. J’ai pris une équipe qui est bien soudée et qui a de grandes capacités sur le plan sportif », a-t-il répondu, révélant que ses premiers contacts avec le président Walid Sadi remontent à deux-trois semaines.

Vladimir Petković s’est dit optimiste pour réaliser un grand travail avec l’équipe d’Algérie

Petković s’est dit heureux de disposer d’un groupe de bons joueurs, assurant qu’il a hâte de les connaître de près. Le nouveau coach a affirmé qu’il prendra les meilleurs, qu’ils évoluent dans le championnat local ou en Europe et qu’aucun joueur ne peut être considéré comme écarté. Autrement dit, tout le monde aura sa chance. « Le plus important pour moi, c’est de miser sur l’équipe, sa cohésion et sa solidité comme entité et non comme individualités », a-t-il dit.

Son contrat à peine signé, Vladimir Petković s’est déjà mis à penser aux prochaines échéances, révélant avoir en tête une liste élargie de 45 joueurs pour le stage et le tournoi international de ce mois de mars.

Il songe d’ores et déjà à ceux qui pourraient venir renforcer les rangs des Verts. Il a évoqué le joueur du Milan AC, Yacine Adli. « C’est un joueur que je connais et qui semble tout à fait intéressant. Nous allons attendre ce qui se passera dans le futur, mais pour l’instant, le plus important, c’est de se focaliser sur ce que nous avons », a-t-il indiqué.

Interrogé sur les objectifs qui lui ont été assignés, le nouveau sélectionneur de l’Algérie s’est montré évasif, indiquant que le premier objectif est d’améliorer le niveau de l’équipe continuellement.

Vladimir Petković reconnaît que l’équipe d’Algérie a réalisé de bons résultats avant lui et s’est dit optimiste pour aller encore plus de l’avant. « Je suis très optimiste pour réaliser un grand travail et atteindre de grands objectifs avec cette équipe avec l’aide de mes assistants », a-t-il déclaré.

La comparaison avec l’ère Djamel Belmadi qui, malgré tout, a remporté une coupe d’Afrique et a réalisé une série de 35 matchs sans défaite, a amené la question sur la pression qui ne manquera pas de peser sur le nouveau coach.

Ce que Vladimir Petković ne nie pas. « Je me suis renseigné sur le football en Algérie et ce que j’ai appris me rappelle la pression que j’ai vécue quand j’étais à Rome », répond-il. Toutefois, il ne redoute aucunement la pression à venir. « J’ai l’habitude de travailler sous pression et dans le monde du football, il est tout à fait normal d’avoir de la pression. Ne pas avoir de pression, ce n’est pas un point positif, notamment quand on vise d’atteindre de grands objectifs », a expliqué Vladimir Petković qui veut « repartir de zéro de façon positive ».

« Je ne dis pas repartir à 0 de manière négative, mais de façon positive. L’équipe d’Algérie a fait de grands résultats ces dernières années, il faut pouvoir continuer sur cette lancée », a-t-il lancé.

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