
Alors que l’équipe d’Algérie de football se dirige tout droit vers une cinquième qualification à la coupe du monde de son histoire, les rumeurs de crise interne fusent sur les réseaux sociaux.
Beaucoup de choses sont dites à propos de l’ambiance au sein du vestiaire des Verts à l’issue des deux matchs de ce mois de septembre comptant pour les 7ᵉ et 8ᵉ journées du groupe G des qualifications africaines pour le mondial 2026.
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Pourtant, l’équipe nationale a fait l’essentiel dans cette campagne, et particulièrement lors des deux derniers matchs. Face au Botswana, le 4 septembre à Tizi-Ouzou, les coéquipiers de Riyad Mahrez l’ont emporté sur le score de 3 buts à 1.
Un niveau de jeu inquiétant
Le 8 septembre à Casablanca, ils ont partagé les points avec la Guinée (0-0). Au classement, l’Algérie est leader du groupe (1ᵉʳ, 18 points) avec six longueurs d’avance sur l’Ouganda et le Mozambique et il suffit d’une victoire lors des deux dernières rencontres en octobre, devant l’Ouganda et la Somalie, pour valider son billet pour le Mondial 2026.
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Lors des deux dernières rencontres, la manière n’y était pas, certes. Les choix du sélectionneur Vladimir Petković et les prestations de certains joueurs n’ont pas aussi fait l’unanimité.
Les comportements observés sur et en dehors du terrain ont été interprétés comme des signes qui trahissent des malentendus internes, voire l’existence de « clans » au sein du groupe.
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Riyad Mahrez a paru énervé dans sa discussion avec le sélectionneur vers la fin du match face à la Guinée. Pendant la rencontre, Mohammed El Amine Amoura n’a pas passé à Saïd Benrahma qui était face au but. « Si c’était un autre joueur avec lequel il a de bons rapports, il lui aurait passé la balle », a estimé le technicien Younès Ifticen.
Enfin, sur les réseaux sociaux, Youcef Belaïli, entré en cours de jeu face au Botswana et laissé sur le banc face à la Guinée, a laissé entendre qu’il n’a pas apprécié.
Saïd Benrahma a aussi exprimé son mécontentement des critiques qui le visent. Certains internautes vont jusqu’à prêter aux deux joueurs, qui jouent au même poste, des rapports qui dépassent le cadre de la concurrence.
Les gestes intrigants de Belaïli et Benrahma
Y a-t-il du vrai dans tout cela ? Une source proche de l’équipe nationale, nie catégoriquement l’existence d’une crise au sein des Verts. « Non, il n’y a pas de crise », dit-elle.
Elle explique que Riyad Mahrez parlait avec le coach du temps additionnel, car il était mécontent du fait que l’arbitre ait ajouté six minutes.
« Belaïli et Benrahma ont partagé sur leurs réseaux, ils sont libres. Benrahma était peut-être déçu après les critiques du public, mais c’est tout », ajoute la même source.
Et de conclure : « Il n’y a pas le feu à la maison. On est à trois points de la qualification en coupe du monde. Comment peut-on parler de crise alors qu’on n’a pas perdu ? On a gagné un match à domicile et on a ramené un nul de l’extérieur. Il n’y a pas eu deux bons matchs, oui, peut-être qu’on n’a pas bien joué, mais de là à parler de crise… ».
Pour les Verts, l’essentiel est de décrocher la qualification au Mondial 2026, après les rendez-vous manqués de 2018 et 2022, même si la manière de jouer n’est pas convaincante.