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Équipe nationale : et si Gourcuff revenait ?

Équipe nationale : et si Gourcuff revenait ?

Avant même l’officialisation du départ du sélectionneur national Rabah Madjer, la Fédération algérienne de football (FAF) est déjà en train de ratisser large pour trouver son successeur, une manière de gagner du temps et surtout permettre aux Verts de retrouver un tant soit peu de sérénité.

Après le nom de l’ancien coach national le Bosnien Vahid Halilhodzic (2011-2014), fortement évoqué comme éventuel successeur de Madjer, c’est au tour d’un autre ancien entraineur du Club Algérie d’être à son tour cité, il s’agit du Français Christian Gourcuff (2014-2016).

Selon le quotidien sportif Le Buteur dans son édition de ce mardi, le technicien breton a été « officiellement» contacté pour revenir à la barre technique de l’E.N, deux années après avoir démissionné de son poste.

« L’émissaire de Zetchi n’est pas revenu bredouille. En effet, il a réussi à obtenir une demi-réponse du technicien breton. Ce dernier lui a fait savoir qu’il n’était pas contre l’idée de revenir en équipe nationale et poursuivre le travail qu’il a entrepris, surtout que les joueurs l’aiment beaucoup et l’ont demandé à chaque fois. Gourcuff veut concrétiser son projet lié à la formation et au développement du football en Algérie. Une réponse qui a réjoui le président de la FAF, Kheireddine Zetchi, qui a été impressionné et charmé par le travail, vraiment exceptionnel, faut-il le souligner, de Gourcuff durant son passage », a indiqué la même source, d’un ton affirmatif.

Sous la conduite de Gourcuff, l’équipe nationale avait disputé 21 rencontres, toutes compétitions confondues, réalisant 13 victoires, 3 nuls, et 5 défaites. Il avait remplacé Halilhodzic à l’issue du Mondial 2014 au Brésil, sous l’ère de l’ancien président de la FAF Mohamed Raouraoua, ce dernier avait beau essayé de le convaincre pour rester mais Gourcuff était décidé de mettre fin à son aventure, évoquant « un mauvais environnement ».

Seul bémol, Gourcuff qui vient de s’engager pour une saison avec le club qatari d’Al-Gharafa, basé à Doha, est appelé à résilier son engagement s’il veut vraiment revenir en Algérie.

Madjer fait de la résistance

Cinq jours après la lourde défaite en amical concédée par l’Algérie à Lisbonne face au Portugal (3-0), la quatrième de suite sous la conduite de Madjer, c’est le calme plat du côté de la maison de la FAF, au moment où le coach national a réitéré son refus de démissionner de son poste, préférant faire de la résistance.

L’homme à la célèbre talonnade, de plus en plus décrié et contesté, aurait même refusé la proposition de deux mois salaires contre une séparation à l’amiable. Il veut tout simplement qu’on lui signifie son limogeage pour partir un bon pactole, ce qui serait préjudiciable pour les caisses de la FAF.

Le président de la FAF Kheireddine Zetchi a indiqué la semaine dernière que l’avenir de Madjer sera tranché le 24 juin lors de la réunion du Bureau fédéral, même si tout porte à croire que son « limogeage » serait bien décidé avant cette date.

Désigné le 18 octobre 2017 à la tête de l’équipe nationale, en remplacement de l’Espagnol Lucas Alcaraz, avec comme objectif de relancer la machine, Madjer a finalement échoué dans sa mission, après 232 jours de service. Se projetant même vers la prochaine CAN-2019 au Cameroun sans se soucier de la contestation populaire, Madjer est appelé à faire preuve de responsabilité et quitter son poste par la grande porte, une manière d’éviter l’humiliation de trop.

La prochaine sortie officielle de l’E.N se jouera en septembre prochain à Banjul face à la Gambie, dans le cadre de la 2e journée (Gr.D) des qualifications de la Coupe d’Afrique des nations CAN-2019 au Cameroun.

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