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Fausses agences de tourisme : « Nous allons frapper d’une main de fer »

Fausses agences de tourisme : « Nous allons frapper d’une main de fer »

Le secteur du tourisme en Algérie ne fonctionne pas comme il devrait. Non seulement la destination Algérie n’est pas suffisamment valorisée, mais le secteur souffre de plusieurs dérèglements qui induisent, comme dans tout secteur mal organisé, la prolifération des amateurs qui bousculent les vrais professionnels et renvoient une mauvaise image de la corporation.

Le ministre du Tourisme, Yacine Hamadi, a évoqué la situation du secteur lors d’une visite ce week-end à Ghardaïa à l’occasion du lancement du 5e festival saharien. Il a promis de « frapper d’une main de fer » pour remettre de l’ordre.

Le ministre a fait état d’ « agressions » sur le patrimoine culturel du fait que des agences de tourisme du nord du pays, organisent des circuits au sud pour des gens « qui ne connaissent pas la valeur » du patrimoine nationale.

 « C’est la responsabilité de tous. Je n’accuse pas les agences du Nord ou celles du Sud, mais il faut une coordination », a-t-il dit à des membres de la corporation dans la capitale du M’zab.

« Agressions contre le patrimoine culture »

« Vous êtes appelés à contribuer à lutter contre ces parasites qui arrivent dans le secteur et font le travail à la place des agences par le biais des réseaux sociaux ou des bureaux d’affaires. C’est normal, la nature a horreur du vide, si vous ne faites pas le travail, d’autres le feront à votre place », leur a-t-il indiqué. Ces « parasites » qui se greffent sur le secteur influent négativement sur la qualité de service et le patrimoine culturel, a regretté le ministre.

Personne en dehors des agences agréées par le ministère n’est habilité à organiser des voyages et excursions, a-t-il ajouté, en s’adressant aux clients qui doivent être vigilants car « leurs droits ne sont pas garantis » avec ces fausses agences.

« Nous allons frapper d’une main de fer contre ceux qui s’adonnent à ces activités. Car il y a une responsabilité, même corporelle car le client qui va avec ces gens que je considère comme des parasites, n’est pas protégé et n’a aucun contrat », a menacé le ministre.

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