
Le projet de la ferme géante de Baladna en Algérie va entrer dans sa phase de production de blé dès la prochaine campagne de labours-semailles. Lundi, le groupe qatari de produits laitiers a signé 14 contrats avec des fournisseurs et des entreprises d’Algérie et de l’étranger pour un montant de 500 millions de dollars.
Le lendemain, l’ambassade des États-Unis à Alger a annoncé que des vaches américaines étaient en route vers l’Algérie pour cette ferme géante qui est implantée dans la wilaya d’Adrar, dans le Sahara algérien.
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En plus des vaches laitières, les États-Unis vont fournir, via la société Vermont, la technologie de l’irrigation high-tech pour produire les fourrages et le blé dans cette mégaferme de 270.000 vaches.
Avec la signature de ces contrats, le projet de Baladna en Algérie a entamé une première étape opérationnelle et essentielle puisque ce sont les travaux qui seront menés dans le cadre de ces contrats qui vont jeter les bases de cette mégaferme.
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Il s’agit notamment de la construction des infrastructures nécessaires (puits, hangars, etc.) pour la production de lait, puis sa transformation en poudre de lait.
Le projet Baladna en Algérie entre dans une nouvelle phase
Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Youcef Chorfa, a affirmé que la signature des contrats pour l’équipement et l’installation des structures pour les systèmes d’irrigation, l’élevage bovin et la production de lait en poudre et de viande rouge constitue une « étape essentielle » de ce projet de 3,5 milliards de dollars, et après « l’accomplissement des procédures liées à l’attribution des terres, à la délivrance des permis de forage de puits et à l’ouverture des routes ». Le ministre a annoncé le démarrage de la production de blé par Baladna dès la prochaine saison de labours et de semis 2025-2026.
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Pour lui, cela constitue une « preuve concrète de la contribution de ce projet stratégique au renforcement de la sécurité alimentaire du pays ».
Le projet vise à permettre à l’Algérie de satisfaire 50 % de ses besoins en ce produit de large consommation. En plus de la réduction de moitié de la facture des importations de la poudre de lait, la mégaferme d’Adrar est destinée surtout à assurer la sécurité alimentaire du pays, et à réduire sa dépendance vis-à-vis de l’étranger pour les produits stratégiques.