Politique

FFS : « Le recours à la répression rendra le dénouement de la crise plus ardu »

Le FFS a estimé, ce vendredi 4 octobre, que le recours à la «répression » pour mater les manifestations rendra plus complexe le dénouement de la crise.

« Le recours à la brutalité, à la répression et à la politique du fait accompli rendra le dénouement de plus en plus ardu », soutient le FFS dans un communiqué à l’occasion de la célébration du 31e anniversaire des événements d’octobre 1988.

Le FFS insiste, dans ce cadre, sur l’ « importance du dialogue global et inclusif comme moyen civilisé, transparent et démocratique » pour trouver une issue « salutaire » à la crise politique actuelle.

Le FFS constate que trente et un ans après cette insurrection populaire qui a bouleversé, dit-il, les arcanes du régime unique de l’époque et qui a imposé au forceps, l’avènement du multipartisme et de l’ouverture médiatique, le peuple algérien et le pays se retrouvent « otages » d’une crise multiforme qui « met en péril leurs existences et leurs souverainetés ».

« Après tant de sacrifices, après tant d’efforts consentis par des générations entières de militants patriotes de l’automne de 1963, du printemps berbère de 1980, du 5 Octobre 1988, du printemps noir de 2001 puis de ceux qui continuent à battre le pavé depuis plus de 7 mois maintenant, la situation politique, économique, sociale et culturelle vacille entre la fébrilité et la gravité », observe-t-il.

En rappelant ces épisodes, le FFS invite en filigrane les tenants du pouvoir à éviter de recourir à la violence. « Le rappel de ces épisodes révolutionnaires qui sont pour la plupart tragiques et pénibles, est primordial pour dissuader ceux qui seraient tentés ou inspirés par la cruauté et la brutalité de ceux qui durant des décennies, ont affronté le peuple algérien par le fer et la poudre », note le FFS avant de rendre hommage à toutes les victimes et à toutes celles et ceux qui continuent à lutter pour l’avènement de la deuxième république.

Les plus lus