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Financement de l’économie : la Banque d’Algérie épingle les banques

Financement de l’économie : la Banque d’Algérie épingle les banques

Le retard de la réforme bancaire en Algérie et le manque de financement de l’économie sont régulièrement pointés du doigt. Le gouverneur de la Banque d’Algérie met tout sur le dos des banques de la place, « réticentes », selon lui.

Sur la réforme bancaire en Algérie qui n’avance pas au rythme souhaité, Rostom Fadhli estime que si les choses tardent à changer, c’est à cause des banques elles-mêmes qui ne suivent pas.

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Les réformes « ne peuvent venir que des banques elles-mêmes », et « ce n’est pas au régulateur de réformer les banques », a déclaré le gouverneur de la Banque d’Algérie qui s’exprimait au cours d’un panel ayant pour thème « Réglementation bancaire : les grands enjeux pour 2022 » organisé ce lundi 7 mars à Alger.

Assurant que la réforme « passera par le numérique et le digital », le gouverneur de la Banque d’Algérie a souligné que l’approche commerciale du e-banking, « dépendra des banques », selon le compte rendu de l’agence officielle APS.

Banques « réticentes »

Pour sa part, l’institution qu’il dirige  a déjà autorisé « une vingtaine de produits digitaux », a-t-il indiqué. « Les textes existent au même titre que les plateformes bancaires qui ne sont utilisées qu’à peine 20% », a-t-il regretté.

Si les opérateurs économiques n’obtiennent pas suffisamment de crédits, c’est aussi par la faute des banques, selon le gouverneur de la Banque d’Algérie. M. Fadli a  expliqué que la Banque d’Algérie incite les banques à accorder des crédits mais celles-ci se montrent « réticentes » à cause, concède-il, du manque de « transparence » de « certains demandeurs de crédits dont les bilans ne sont pas réels, autant que la fiscalité ».

La Banque d’Algérie exige aux banques de prendre toutes leurs précautions dans le cadre de la gestion des risques, en s’assurant de la « remboursabilité » du crédit, a expliqué le gouverneur.

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