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FLN : Abdelwahab Benzaïm accuse Ould Abbes et l’invite à aller « se reposer »

FLN : Abdelwahab Benzaïm accuse Ould Abbes et l’invite à aller « se reposer »

Le sénateur du FLN Abdelwahab Benzaïm, convoqué par la commission de discipline après avoir critiqué la ministre de l’Éducation nationale, a accusé, ce samedi 10 mars, Djamel Ould Abbes de violer la Constitution.

« J’ai défendu ma liberté de mener ma mission dans le cadre de la Constitution qui dispose dans son article 126 que l’élu parlementaire ne peut faire l’objet de pression en raison des opinions qu’il a exprimées », avance-t-il.

« La violation de la Constitution, la convocation d’un membre du Conseil de la nation par écrit pour juger son opinion et les menaces du secrétaire général Djamel Ould Abbes constituent un précédent dangereux dans l’histoire de la démocratie », ajoute la même source. Pour ce sénateur, sa convocation est également un « précédent dangereux dans l’intervention dans les prérogatives de l’institution législative ».

S’adressant directement à Djamel Ould Abbes, celui qui est membre du comité central lâche : « Des conditions particulières ont fait de vous le Secrétaire général du parti. Mais vous n’avez pas su suivre ces conditions parce que les principes ne sont pas les mêmes. Les principes du FLN, inscrits dans la Déclaration du 1er novembre, sont des principes de liberté, d’indépendance et de dignité ». « C’est pour ça que je vous invite encore une fois à vous reposer parce que ce temps et cette place ne sont pas les vôtres », lance le sénateur.

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Abdelwahab Benzaïm rappelle au patron du FLN le rôle des élus en matière de législation et de contrôle du travail du gouvernement. « Notre rôle également est d’informer le président sur la prise en charge des secteurs par les ministres (…). Le président du parti qui est le président de la République, gardien de la Constitution, de la démocratie et de la liberté d’expression n’acceptera pas qu’on soit humilié et que notre dignité et liberté soient confisquées », conclut-il.

 

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