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FLN : Ould Abbes de plus en plus contesté par les cadres du parti

FLN : Ould Abbes de plus en plus contesté par les cadres du parti

Djamel Ould Abbes a affirmé, dimanche 4 mars, que les « prises de positions » par les cadres du parti étaient « soumises à une autorisation préalable de la direction du parti ».

Le secrétaire général du FLN a également annoncé que le sénateur Abdelwahab Benzaïm était convoqué par la commission de discipline du parti après ses critiques contre la ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghabrit.

Ces annonces ne font pas l’unanimité au sein du parti. Les cadres multiplient les critiques contre le secrétaire général. « Moi, personne ne m’interdira (de parler). Je passe à la télévision trois fois par semaines. J’exprime mes idées librement. J’ai quarante ans de militantisme, je suis très imprégné des statuts et règlement du FLN », avance Noureddine Benouar, ancien ministre et membre du comité central du FLN.

Pour lui, même s’il est traduit devant la commission de discipline, Abdelwahab Benzaïm ne sera pas forcément sanctionné. « C’est certainement pour rappeler aux autres membres de la direction politique que nous sommes dans une période sensible et à la veille de la présidentielle. Qu’il faut être prudent avant de faire des déclarations. Le FLN doit avoir des positions claires et nettes », estime-t-il.

Même avis exprimé par Mohamed Alioui. « Dans le parti, il y a une démocratie. Chacun doit avoir une marge de manœuvre. Nous souhaitons que le secrétaire général soit à la hauteur du FLN. Il n’est pas venu pour faire taire les gens sauf lorsqu’il s’agit de personnes qui portent atteinte aux statuts », précise ce cadre du parti. « On attend la réunion du comité central pour parler de la situation du parti. Il s’agit pas d’en parler dans les journaux », ajoute-t-il.

Mercredi, Abdelaziz Ziari avait critiqué la décision de Djamel Ould Abbes en évoquant « des mœurs tout à fait inédites au sein du FLN ». « C’était dans la nature même du parti qu’il y ait différents courants et positions. C’est-à-dire qu’il y ait une large marge de manœuvre. Je ne parle pas des grands principes au sujet desquels il faut de la discipline », a souligné l’ancien président de l’Assemblée populaire nationale (APN) sur TSA.

Dans un entretien accordé à El Bilad, Abdelaziz Ziari va plus loin : « Tous ceux qui parlent au nom du président sont des menteurs ». « Même le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbes ? », demande le journaliste. « Oui en particulier le secrétaire général », a affirmé l’ancien président de l’APN.

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