
Il s’agit d’une ressortissante algérienne de 37 ans et de ses deux enfants, un garçon et une fille, âgés de 4 et 6 ans, retrouvés morts ce dimanche 31 août 2025, dans un studio au rez-de-chaussée d’un immeuble de la ville de Villeurbanne, dans le Rhône, rapporte le journal local Le Progrès.
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La petite famille n’avait pas donné de signe de vie depuis plusieurs jours, ce qui a poussé la grand-mère des enfants à donner l’alerte, rapporte le journal français Le Parisien. C’est toutefois une amie de la maman qui a découvert les trois corps sans vie.
Voici ce que dévoilent les premiers éléments de l’enquête
À son arrivée, la police a constaté qu’il n’y avait aucune trace d’infraction. Les enquêteurs n’ont constaté aucune trace de lutte sur les corps des trois victimes. La piste d’un drame à huis clos semble donc être privilégiée.
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Une seringue a cependant été retrouvée près des trois dépouilles, indique le média français. Tout porte à penser pour le moment qu’il s’agit d’un meurtre intrafamilial, soit la maman qui aurait tué ses deux enfants avant de se donner la mort.
La maman, victime de violences conjugales, était séparée de son mari, contre lequel elle avait déjà porté plainte pour harcèlement sans violence en 2024.
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Cette jeune algérienne de 37 ans, avait quitté l’Algérie pour la Suisse avant de s’installer chez sa tante en France, puis dans ce funeste studio de Villeurbanne.
Le procureur de la République, Thierry Dran, a fait savoir qu’une enquête a été ouverte pour « homicide volontaire » et que les dépouilles des trois victimes vont être soumises à des autopsies. Le parquet assure « qu’à ce stade, aucune piste n’est exclue ».