
L’Algérie a appelé dimanche soir lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU à des sanctions contre Israël qui a annoncé un plan pour réoccuper Gaza qui est dévastée par la guerre génocidaire menée par le gouvernement de Benyamin Netanyahu. L’appel a été lancé par représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, Amar Bendjama.
«L’Algérie condamne avec la plus grande fermeté la décision de la puissance occupante de déplacer toute la population de la ville de Gaza et du nord de Gaza, et d’imposer un contrôle militaire total», a déclaré le diplomate algérien lors de cette réunion consacrée à la décision d’Israël de recoloniser Gaza et de chasser sa population. Amar Bendjama a utilisé des mots pour décrire la situation dans l’enclave palestinienne qui est « confrontée à l’enfer ».
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« Gaza est aux mains d’une puissance occupante qui menace la paix et la sécurité internationales », a-t-il mis en garde. Amar Bendjama a enchaîné en appelant à des sanctions contre Israël dont le premier ministre est sous le coup d’un mandat d’arrêt international délivré par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
A l’ONU, l’Algérie accuse Israël de crimes de guerre à Gaza
Amar Bendjama a accusé Israël de crimes de guerre à Gaza, et estimé que « ceux qui tracent leurs plans avec du sang ne doivent pas vivre dans l’ombre de l’impunité. La justice doit les appeler par leurs noms». «L’heure est venue d’imposer des sanctions, à la main qui vole la terre, au drapeau qui flotte sur les ruines, à l’ennemi de l’humanité», a réclamé le représentant de l’Algérie à l’ONU.
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Jeudi, Benyamin Netanyahu a dévoilé sur Fox News «l’intention » d’Israël de reprendre le contrôle total de l’enclave palestinienne mais « pas (de) la gouverner » ni de la « garder ». Son plan a été ensuite validé par le cabinet de sécurité israélien.
Depuis près de deux ans, Israël mène une guerre sanglante contre Gaza, tuant plus de 61.000 personnes en majorité des femmes et des enfants. En plus des bombardements intensifs, l’armée israélienne impose un blocus total à l’enclave palestinienne, empêchant l’acheminement de l’aide humanitaire aux Palestiniens. Ce blocus, qui dure depuis mars dernier, a provoqué une famine qui a tué plus de 1.500 personnes, selon Amar Bendjama.
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