Gaza est le « premier génocide de ce siècle »

Le sénateur français d’origine algérienne Akli Mellouli a dénoncé ce samedi “l’impunité”, qui “affaiblit” le droit international, dont bénéficie Israël alors que Gaza est le théâtre du “premier génocide de ce siècle”.

“Depuis des mois, la tragédie s’est transformée en crimes de guerre, les crimes de guerre se sont mués en génocide. Et depuis nous assistons au premier génocide de ce siècle”, alerte le sénateur Mellouli. Il ajoute que cette extermination du peuple de Gaza “se déroule sous nos yeux”.

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“Nous suivons l’horreur en direct sur nos smartphones. Pour ce génocide, il n’y aura pas de : « nous ne savions pas »”, a-t-il dit à l’adresse de ceux qui détournent les regards sur la tragédie qui frappe Gaza, ou pire, apportent leur soutien au gouvernement israélien de Benyamin Netanyahu.

“Malheureusement le fracas des bombes couvre trop souvent le silence gêné de la communauté internationale”, poursuit-il.

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À ceux qui reçoivent toujours un message brouillé sur ce qui se passe à Gaza, Akli Mellouli est catégorique : “Je veux ici dire clairement ce que beaucoup ressentent confusément : ce qui se joue à Gaza aujourd’hui n’est pas une simple opération militaire”.

Akli Mellouli dit ses quatre vérités sur Gaza

Le sénateur affirme haut et fort que ce qui se passe à Gaza est une “entreprise de destruction totale d’un peuple, de son territoire, de sa mémoire”. “Un peuple sacrifié au nom d’un projet politique expansionniste, qui instrumentalise les souffrances historiques du peuple juif pour faire taire les voix qui s’élèvent. Et chaque fois qu’on parle, on nous accuse. Mais chaque fois qu’on se tait, on devient complice”, développe-t-il.

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Le sénateur du Val de Marne (94) a rappelé que ceux qui dénonçaient ce qui s’annonçait à Gaza fin 2023 étaient “peu nombreux”. Mais nous savions que rester fidèles à nos valeurs, à notre histoire, à notre humanité, c’était être du bon côté de l’Histoire.

Enfin, Akli Mellouli lance un appel à agir pour mettre fin au génocide à Gaza : “Aujourd’hui encore, je le redis : les silences de certains ont nourri l’impunité. Et la parole, même isolée, de ceux qu’on stigmatise car ils dénoncent, porte en elle la dignité humaine que d’autres veulent piétiner. Il n’est jamais trop tard pour nommer les choses. Et pour agir”.