
Ce mardi 26 août, un nouveau bilan a été publié : trois nouveaux décès liés à la famine en cours ont été enregistrés durant les dernières 24 heures, rapporte la chaîne Al Jazeera, citant le ministère de la Santé.
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Ce nouveau bilan porte à 303 le nombre de morts à cause de la famine, dont 117 enfants, ajoute la même source. Un chiffre qui vient s’ajouter aux dizaines de morts enregistrés quotidiennement du fait des bombardements et des tirs de l’armée israélienne qui n’épargne ni les civils, ni les médecins, ni les journalistes…
Soutien américain
Pourtant, vendredi 22 août, l’ONU a tiré la sonnette d’alarme en déclarant officiellement l’état de famine à Gaza. 500.000 personnes sont menacées.
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Une déclaration qui s’adresse à la fois à Israël et à la communauté internationale, sommés d’agir.
Mais cinq jours après, rien n’a changé, selon les ONG internationales. Israël continue de bloquer l’aide humanitaire. Du côté de la communauté internationale, les États-Unis continuent de soutenir l’État hébreu. Les deux pays rejettent les conclusions de l’ONU et continuent de nier la situation de famine.
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L’Europe se contente de déclarations et de condamnations. Parfois, des pays européens menacent Israël de sanctions, sans jamais passer à l’acte. Ce qui peut s’apparenter à une sorte de complicité.